30.3.07

 

Vendredi 30 Mars


Figure 1Charme de l’actrice

La formule sous couleur, en hommage à Lewis Caroll.

Four = jeton plaisir et goût = orange.

Yeux= m= bleu royal= triangle et bleu outremer foncé inattendu.

Grès = x = vent= carré Cadix.

Serpent volant = « LUI » toujours parti, = jaune.

Charme de l’actrice = « Elle = première personne du singulier!

Au singulier! = rose.

Raisonnement= Z x 2 = mauve = 0

Gris = renoncement =Z x 2= ne vous disputez pas = V : Entendez-vous!

0 cercle = instinct = ww= noir.

Marron = V comme Victoire. Tout qui croque et qui craque = échec !.

X = V + ATN= Charme de l’actrice= le 5 = arrivée en accord parfait.

Régime Victoire= Or et platine.

Jeton plaisir pourra faire ses courses =

Renoncement des yeux impossibles.

Serpent volant croqueur de pommes = départ du train.

Yeux impossibles + charme de l’actrice + A et A, OK !

= Le ciel vient à nous sans nous tomber sur la tête =

L'affiche in front of = incroyable et superbe! =

=V !


29.3.07

 

Jeudi 29 Mars




De mon temps on infligeait aux filles des cours de couture dans lesquels, on tentait de nous apprendre quelques bases comme l’ourlet, le surjet, la boutonnière, etc.…

Je transpirais sur l’ouvrage, mon tissu devenait noir, c’était l’horreur!

Or, j’ai démontré que je pouvais confectionner mes robes en balançant toutes les règles et que je m’étais mise à aimer coudre!

Qui plus est, ma manière de coudre est devenue la mode et pourquoi non, bientôt la règle.

Les directeurs d’éducation viennent chez moi, chercher des échantillons pour montrer aux enfants dans les classes.

Et même l’une de mes créations de mode figure, dans un livre pédagogique destiné aux étudiants en IUFM!

Mon activité aux ATN est très sérieuse et doit être prise le plus sérieusement du monde.

Par expérience je sais, que des étudiants un jour travailleront sur l’historique de cette aventure.

Par conséquent, il est de première importance, de connaître l’inventaire parfait et détaillé des matériaux utilisés pour la réalisation spécifique même.

Je ferai demain l’exposé exact de mes projets véritables, car l’écriture de certains, déborde en pleine fantaisie, et cela me gêne.

L’aventure est belle, et se suffit à elle-même et n’a pas besoin que l’on en rajoute.


 

Mercredi 28 Mars


Je portais hier une « la robe paysanne que j’avais réalisé en 1995, une création de « haute couture » en avance sur le temps de plus de 10 ans sur la mode actuelle.

Pour faire cette robe, je n’avais pas eu besoin de « formation », de stage, d’aucun quelconque apprentissage, puisque ma démarche était libre et que délibérément, je jetais par-dessus bord,

Les concepts usuels de la couture.

Seule mon imagination conduisait « l’entreprise ». Il me suffisait d’avoir à disposition: fils, aiguilles, et bouts de tissus.

J’ai toujours défendu l’idée que si un certain nombre d’enfants entraient dans le chemin tracé de la pédagogie et des programmes scolaires ou préparatifs pour une profession, un certain nombre d’eux ne pouvaient pas s’en intégrer.

Était-ce à dire qu’ils étaient nuls ou derniers de la classe comme on aurait tendance à leur faire accroire.
Je réponds non!

On sait très bien qu’il existe des exemples célèbres de non adaptés à la scolarité qui étaient des lumières exemplaires.

J’ai été dernière de la classe en un temps où d’ailleurs, c’était très mal vu!

Je n’en pouvais mais! Cela venait de ma scolarité chaotique, due à tous les bouleversements subis au cours de la « guerre »!

Mais je sais absolument, comment la position de dernier de la classe peut faire de soi, un déraciné, presque une sorte de, hors la loi.

C’est la raison pour laquelle, j’avais proposé de m’occuper durant la « Résidence » aux ATN de chaque dernier de la classe dans la ville d’Aubagne et de tenter avec eux une expérience créative à chacun d’eux, adaptée.

Je sais pour avoir reçu beaucoup de scolaires dans mes expositions et à la « Maison » que généralement, on est surpris.

Le plus souvent, ces enfants sont ceux qui adhèrent le mieux aux démarches créatives et outsider Art.

Les discours répètent à satiété, que les difficultés actuelles sont le résultat de manque de formation.

Ne serait-ce pas plutôt ou dirais-je aussi, le résultat de formation distribuée sans avoir examiné les Facultés d’adaptation ou non de ces sujets.

De la formation pour faire de la formation.

Pourquoi ne pas songer à l’ouverture de créneaux véritables pour les individus de mon.

« Genre ».

Capables d’inventer de toutes pièces, des métiers voir des univers, qui débouchent sur un circuit d’échange de services et de valeurs nouveaux.



28.3.07

 

Mardi 27 Mars


La Tour est sortie du four 3ème cuisson rutilante de tous ses ors et platine et une nouvelle cuisson or est partie depuis hier soir.

L'installation se prépare doucement mais sûrement pour la soirée du 6 avril.

J'ai oublié de dire que je cherchais des bouteilles vides pour faire un entourage!

("Come back") extrait de Journal Américain n°2 dimanche 28 29 30 mars 2003.. 025

Nicole

Nous étions le 30.

J’étais chez ma sœur N., dans le Queens à New York. Il était 6h48 le matin. N. déjà s’activait à la cuisine.

Avant de partir la veille, M... avait très gentiment, confectionné des « pan cakes » fourrés à la pomme.

C., était un peu arrêtée pour préparer la présentation de ses œuvres, à notre expo, et je lui avais dit que si elle n’y arrivait pas d’ici mon retour, je l’aiderais en rentrant.

J’avais dit à C., que je ne tenais pas à avoir ma photo dans le journal, cette expo était pour elle. Je le pensais vraiment.

D’après M. la petite fille de ma sœur, j’étais en vase clos quand je venais en Amérique. Toujours avec les gens de même origine sociale, des artistes, et des intellectuels et je ne connaissais pas l’Amérique!

L’Amérique qu’elles me montreraient si je demeurais un peu avec elles.

M. la veille, nous avait emmenées dans un parc dans lequel il y avait un petit zoo et un palais des sciences.

Nous étions passées pour arriver là, devant un grand stade de base ball, je crois, et aussi devant l’US OPEN DE TENNIS, et enfin devant les monuments restants de l’exposition Universelle qui avait eu lieu à New York juste avant la 2ème guerre mondiale.

Dans le parc, il y avait aussi un que M. avait décidé de nous faire visiter.

Nous avions visité le palais des Sciences; beaucoup de gadgets scientifiques, mais en même temps très originaux.

Effets lumineux, effets de couleurs, de vision, de dimension.

…Musée pour enfants, très bien organisé. Les adolescents avaient une liberté incroyable dans le plus grand respect de tout.

Ils étaient très intéressés et attirés partout.

J’avais déjà vu ce type de Musée pour enfants à Raleigh capitale de la Caroline du Nord, l’année précédente.

Les gens qui, ici, en France…prennent les Américains pour des grands enfants attardés, n’ont pas idée de leur erreur.

Le système Américain tient compte des enfants, et justement les forme intelligemment avec une attention très particulière, pour toutes sortes de choses.

Les routes étaient tout le temps et partout sillonnées par les cars jaunes qui nombreux, transportaient les enfants où se trouvaient, des choses intéressantes à leur montrer.

Pendant cette visite et tandis que nous attendions M., occupée avec sa fille, dans un espace pour « tout petit », nous nous étions assises, N. et moi.

Elle avait entrepris de me raconter plusieurs moments, de sa vie que je ne connaissais pas avec des recoupements sur notre histoire familiale propre. Nous avions un peu mis nos pendules à l’heure.

N. était ma demi sœur. La fille que mon père avait conçue, 14 ans avant ma propre naissance avec une femme qui n’était pas ma mère. Je n’avais pas vu N. depuis cinquante ans, lorsque je l’avais retrouvée à New York City lors de mon voyage pour l’Outsider Fair, en janvier 2001.

N. était née en 1920. Son fils G avait 63 ans il était pratiquement du même âge

que ma sœur E...............

Mon père avait rencontré ma mère à Vichy plusieurs années après, où ils étaient en travail saisonnier tous les deux. Mon père comme joaillier. Et ma mère en ce moment là comme réceptionniste dans un grand hotel...........

...............En fin d’après midi, nous étions allées chez N. et nous nous étions assises dans les canapés pour regarder les albums de photos.

Enfin le soir, nous nous étions rendues dans le fameux restaurant où N. recevait toute la famille en mon honneur.

L’histoire de G, le fils de ma soeur, je la possédais mal, et je préférais m’abstenir d’en parler. N., était devenue<>d’une grande société de banque, à New York.................

.......Le restaurant était plein à craquer, extrêmement bruyant.

La salle était très vaste, les lumières tamisées.

Un grand drapeau Américain occupait le fond, et sur les murs étaient les photos des créateurs du restaurant et les personnalités qui avaient pu y venir.

J’avais choisi des clams avec une sauce très pimentée, et j‘avais goûté les calamars qu’avait choisi M. avant le plat de homards. Délicieux tout cela..

Les femmes mangeaient, mangeaient, elles tartinaient du beurre sur le pain. J’étais paraît-il dans la vraie Amérique.

Je n’avais pas terminé mon assiette de pâtes. Il y avait dessus une sorte de ratatouille faite de trop de légumes, qui pour moi, culturellement n’allaient pas ensemble. Et puis, à force d’avoir faim ou envie de nourriture à moi adaptée, je finissais par ne plus avoir faim.

On ne pouvait pas dire que c’était mauvais, mais ce n’était pas forcément ce que j'attendais.

Les plats étaient copieux, les gens ne pouvaient pas finir. Tous les restes étaient déposés dans des petites boites en carton et chacun repartait avec son

colis de restes…Pour le consommer ultérieurement.

C’est ainsi que j’avais pu voir mes amies, souvent, ne rien manger ou presque, et emmener les restes et probablement les manger à n’importe quelle heure quand elles avaient un petit creux….

6h40 chez N. toujours…..Je m’habillais…….

Nicole avait fini de me montrer ses nombreux albums photos et de me raconter les histoires de famille. J’éprouvais un grand plaisir à rencontrer ma sœur qui était adorable et je mesurais à quel point nous avions pâti d’être séparées.

Moi, surtout.

J’aurais adoré avoir cette grande sœur très maternelle..................

..............

Nous étions arrivés après une halte, pour que je puisse acheter des gâteaux dans une boulangerie pâtisserie géante. On pouvait se croire dans le d’ Alice>….

avec les différentes sortes de pains et surtout les gâteaux aux couleurs voyantes et excitantes comme ils faisaient là-bas.

La voiture…..brinqueballait…..sur l’asphalte en mauvais état ou en tout cas, pas très confortable de l’autoroute Américain.

le petit fils de N. et le fils de G. habitait au fond d’un bois, avec sa femme et le bébé.

Ils me recevaient gentiment................


27.3.07

 

lundi 26 mars

Ensoleillé tourmenté est le temps.



Il fait vent de printemps sur la Terrasse de « La Cour Clastres, tandis qu’un artiste anonyme, nous fait la surprise « time to time », en forme de roman feuilleton, d’une « performance » à code secret, messagère d’une détresse sans doute.
C’est son « blog »!






Je ne sais plus où donner de la tête entre, les fabrications nécessaires à l’avancée du travail et les mises en couleur, mais je fonctionne bien et je tiens la forme.
Nous allons défourner la « Tour » de son troisième passage au four: cuisson « or.
Il y a une autre cuisson or qui attend, c’est l’affaire de 24 h.

Une cuisson couleur dont, les parties additives et complémentaires de « la Tour » avec en suivant leur « cuisson or ». Enfin je voudrais pouvoir réaliser la cuisson biscuit du grand personnage « l’arche de l’an 2000 » avant la soirée du 6 avril. Tous ces impératifs que je me crée, sont stressants mais je fais face.

J’ai toujours expliqué que j’avais deux options dans mon travail:
On dira horizontal et vertical les deux formules réunies font l’œuvre.
Il y a le travail centré sur un seul moyen matériel d’expression.
Tout, crayon, tout, encre noire, tout, et exclusivement peinture à l’huile, tout, fil à broder etc… à l’exclusion de toute autre incorporation. J’appellerai cela vertical.
Et parallèlement donc lhorizontal, qui est une formule plus récréative avec amalgame de tout ce qui me passe par la tête. Une sorte de bricolage décoratif et plaisant à faire.
Aux ATN et sur ce projet, je suis en formule verticale.
Cela signifie que tout est ma fabrication.
En dehors des matériaux strictement nécessaires à cette fabrication, il n’y a pas de complaisance ni d’adjuvants.
Pour l’instant.

Si cette discipline est conservée pour l’investissement du supposé « Monumental work », il faut bien inclure dans la donnée qu’il s’agit d’un travail de longue haleine.
Mais le jeu en vaut la chandelle, je le jure!
Cela représenterait un mur unique! Et spécifique à Aubagne.
Je disais hier que point ne serait besoin du TGV, pour que les gens du monde entier, viennent jusqu’à nous. Mais il est vrai que vive la troisième voie, car elle serait bien nécessaire.
Si l’on est plus pressé, on peut composer.
C’est ainsi qu’en installant » Sarah » la poupée noire, nous avons placé sous la grille qui la soutient un miroir, de telle façon que l’on puisse imaginer par exemple une composition des céramiques avec des miroirs.






 

dimanche25 mars 2007

Dimanche joli, à Aubagne sous couleur de musique et de jets d’eau.
Aubagne est une ville charmante, vivante, dans laquelle il fait bon vivre.
« Ma vie privée » et moi, le samedi matin, nous parcourons le marché et nous adonnons à nos envies et préférences.
On trouve ainsi des olives Sévillanes et des fougasses d’Aigues Morte qui font nos délices du « onze heures du mat ».
Tandis que tourne le Four sur une cuisson biscuit, passe ce week end.
On pourrait ne pas avancer vers l’imaginer et l’imaginaire, par crainte des craintifs.
Personne n’ose se prononcer clairement, et je demeure, réaliser un déjà « monumental » dans l’expectative.
Je ne suis pas inquiète du tout. Il n’arrive que ce qui doit arriver.
Je ne sais pas à quel point cela est visible pour les autres, mais je sais à présent que je peux réaliser le projet dit « monumental », que j’en ai la capacité visionnaire et le savoir- faire.
Je suis, dans un combat que mon instinct me pousse à poursuivre.
Merci à Antoine d’oser m’en suivre.
Je ne dis pas que mon idée sur le mur de la Gare soit la meilleure, il me faut beaucoup d’audace pour en insister, mais c’est une «idée» contre rien de semblable.
Je me trouve confrontée à la problématique de devoir soutenir mon rêve devenu projet, sans laisser poindre le doute.
Parce que si j’en démords, si j’en deviens timide, modeste, je donne prise aux incertains et aux conservateurs.
Je dois donc ne pas défaillir sur moi-même, ce qui ne m’empêche pas d’ouïr les contres arguments.
Comme je ne sais pas qui pense quoi, la plupart du temps, je fonce tête baissée dans « celui », que j’imagine l’adversaire et lui demande de but en blanc quelle est son opinion par rapport au projet de « la Gare ».

Celui que j’interrogeais hier matin disait oui et non. Oui, disait-il parce que c’était un projet qui serait bien pour la ville. Non, parce qu’il se faisait du souci à cause du vandalisme possible.
Je dis que l’artiste se met en danger c’est de sa responsabilité, et c’est sans doute aussi le choix difficile mais nécessaire à faire pour les décideurs. Je l’ai fait avec ma façade et avec la fresque à Roquevaire.

Et cela a été si bien compris, que, en tout cas ceux que l’on imagine être les vandales ont respecté.
On doit donc leur faire confiance!
L’œuvre devra être si belle, que l’on n’osera pas porter atteinte.
C’est là mon défi! Et ce n’est pas facile!




23.3.07

 

Vendredi 23 Mars



J’ai terminé le grand personnage.

J’ai commencé un autre mais de façon différente.

En commençant je suis toujours attirée par l’œuvre précédente.

Je me décourage un peu, car je pêche par abus de confiance, si mes mains vont plus vite que mon cerveau.

Mais hier j’ai rapidement trouvé ma voie et, sauf erreur, cela fonctionne bien.

La tête produite est en volume bien que, en demi- cercle.

Je devrais pouvoir l’augmenter par le haut et ensuite la coucher pendant le séchage, pour pouvoir continuer un corps longitudinal en parallèle du premier personnage: « l’Arche de l’an 2000 ».

Il y avait une petite réception hier matin aux ATN et la visite d’une classe l’après midi.

Sur le soir M.F. la Conseillère pédagogique est venue à la maison chercher cinq œuvres afin de les installer dans des classes de petits scolaires, comme nous le faisons régulièrement depuis le début de « La Résidence ».

En rentrant, il y avait un coucher de soleil extraordinaire, comme l’on en connaît les soirs de grand vent, la montagne derrière Gémenos, était toute rose.

Cela semble tellement ordinaire, que l’on ne pense pas toujours que ces cadeaux du ciel et de la nature, sont le privilège de la vie.

Il faut avoir le regard religieux devant cette forme de beauté.

Avant, celui qui se réclamait « artiste », s’appliquait à peindre ce genre de chose, tandis que l’art dit singulier n’était pas reconnu.

Quand j’étais adolescente, je faisais à « Moulin Vieux » des peintures à la gouache dans lesquelles, mes petits personnages évoluaient sur des pentes neigeuses.

Il y avait des montagnes et des « Taillefer » rose et bleu, parsemés de sapins vert émeraude.

Mon « art » se concentre sur l’expression de l’imaginaire.

C’est une constatation.

Les gens « artistes », qui pratiquent l’art traditionnel, et qui heureusement perdurent, savent peindre la montagne rose comme nous pouvions la voir hier soir.

Je crois que je ne sais pas le faire. Avant ils disaient que mon art ne valait rien! Tellement sûrs d’eux-mêmes et de leurs options.

C’est ce qui m’a rendu délibérément opposée à leur forme d’expression.

Mais il peut m’arriver d’admirer leur savoir faire.

Comme je refuse les apprentissages, j’en resterai là, à ce sujet.

À moins que, pour me contredire, après la « Résidence », calmée ou fatiguée, je décide soudain, de renverser mes habitudes et de m’installer en toute modestie dans les champs gorgés d’été, en peignant tranquillement des paysages bien sages!


22.3.07

 


21.3.07

 

Mercredi 21 Mars 2007


J'ai entrepris hier la réalisation d'un grand personnage qui aura pour nom : L'Arche de l'an 2000.

J'espère avoir bien assimilé toutes les "ficelles" des "raccordements possibles des différentes pièces entre elles, puisque le four n'est pas assez grand pour prendre le personnage en entier.

(Extrait des bulletins de celle qui peint.)

Deux ou trois fois en cette période des Gitanes ont pris ma main et ont toujours dit la même chose.

Il y a une femme qui vous veut du mal.

Je n’attachais aucune importance à la chose. Cependant lorsque ce fait s’est produit en présence d’une amie pour laquelle la prédiction était des plus optimistes j’ai été surprise.

Je croyais que la femme qui vous veut du mal faisait partie de la panoplie ordinaire, habituelle et systématique et tout d’un coup j’avais l’impression qu’elle m’était réservée.

Ou bien peut-être porte-t-on ses heurs et malheurs écrits sur sa figure, et la «Gitane» peut-elle par expérience aller dans un sens ou un autre sans grand risque de se tromper.

J’avais déjà entamé ma destinée d’artiste lorsque les Ténèbres se sont emparés de ma vie.

J’ai pensé que j’allais peindre de plus en plus vrai et de plus en plus fort.

Transcender le destin.

Ce n’est pas si simple dans l’adversité, il y a des hauts et des bas.

Toutes les angoisses, toutes les émotions, toutes les questions sans réponses se sont filtré, dans mes peintures et le moindre fait ainsi a connu sa tentative d’exorcisme.

Il est intéressant de réaliser à quel point la correspondance chromatique est liée aux évènements.

Il me souvient d’un tableau:

L’’Arche’ de l’an 2000

Je réalisais cette toile de dimension 30 points à la peinture à l’huile, dans le plaisir et la quiétude.

Je tenais la forme, l’idée conductrice, les rapports de couleur.

Accompagnée d’une musique de «Tchaikowsy» qui est épatante pour me procurer l’harmonie et l’état de bien être qui favorise le suivi de l’émergence créatrice.

Je ne peux pas travailler en écoutant du rock, cela contrarie en ces moments de création mon rythme cardiaque.

Soudain la sonnette du téléphone a sonné, a déchiré l’espace.

Une mauvaise nouvelle concernant l’un de mes proches, me bouleverse.

Je raccroche.

Je reprends ma peinture, et tandis que l’émotion agite mon cerveau un personnage rouge traverse la toile horizontalement, brisant le rythme vertical et les teintes jusque- là douces à dominantes bleues.

Vingt-cinq ans plus tard, quand je regarde ce tableau je peux encore reconstituer l’instant dans ses moindres détails.

Personne ne me voulait de mal.

Une destinée est longue pour s’accomplir, et souvent les embûches, les retards, les difficultés font partie du trajet à couvrir.

Rien ne vient en cinq minutes, il faut savoir gérer son temps et trouver savoir le décrypter.


20.3.07

 

La "Tour" est sortie de cuisson haute température hier et si je suis heureuse de l'avoir en parfait état de tenue, j'ai beaucoup moins de satisfaction quant aux couleurs. Tout est trop foncé et plusieurs couleurs sont "dégueu" mais cela ne fait rien, je vais m'en arranger!

Je travaille sur les carreaux avec ma formule propre. Contre toute attente, ils tiennent excellement le coup à la cuisson haute!

J'aime beaucoup ce bleu qui devait être "royal" et qui on ne sait trop pourquoi est sorti outremer foncé.

Les dessins en relief ressortent très réussis dans cet assemblage, qui va intégrer à merveille l'installation générale.

Dans la nuit j'ai imaginé un plan d'attaque pour cuire les carreaux en grand nombre.


Come back ......... Printemps 2000........La vie d'artiste est un tout dans lequel les temps DE VIE ET DE TRAVAIL se mélangent pour faire L'hISTOIRE...

…Claude manquait!

J'en pleurais par accès! Ce soir-ci,

le film avec l'Orque lui, aurait plu.

J’étais allée me coucher.

J'aimais que Claude me manque!

Par moments, je ne savais plus si je ressentais un véritable chagrin ou pas.

Dans cette complication des sentiments, je ne me retrouvais pas.

C'est cela le deuil.

On cherche des repères, dans le passé et dans l'actuel.

J'avais téléphoné à Lisa, elle partait pour Essaouira le lendemain;.................

...............Elle se disait impressionnée!

J'avais fait un nouvel essai de passage sur l'échafaudage en passant par la fenêtre d'en haut. Ce n'était pas simple, mais cela avait marché.

Il suffisait d'oublier les 0,40 ou 50 cm de vide entre l'échafaudage et le mur et de descendre depuis l'appui de la fenêtre, en tendant une jambe, en pivotant et en faisant passer l'autre jambe, quand la première touchait le sol de la « patelle ».

Cela, en trouvant des points d'appuis pour se retenir avec les mains.

Tout cela était parfaitement réalisable.

Je n’étais qu'une « trouillarde»!.

Ce n'était pas une révélation pour moi.

Je le savais et je l'avais toujours su.

J’avais essayé de prendre le chalumeau d'une main et la spatule de l'autre pour décaper l'ancienne peinture, mais avec le vide en dessous, je manquais d'assurance.

Il me manquait une troisième main pour pouvoir me retenir.

2 h du matin j’étais réveillée.

C'était normal, je m'étais couchée tôt.

Mimine la chatte me demandait des "graines". Si je cédais l'autre chatte "Princesse" allait en demander aussi et je n'en finissais plus.

Marielle me proposait d'aller ensemble le lendemain au conservatoire à Marseille pour assister à la présentation entre autres, de la création de musique acoustique de Maki.

J'avais reçu un groupe de 4 jeunes musiciens, amis de Pakito B. Un Italien de Palerme, et trois américains.

Un fou était si fol, qu'il prît la lune entre ses doigts et la cassa entre ses doigts.......

J'avais fait un relief en ciment.

J'avais acheté des galbes en polyéthylène et du grillage de deux sortes et j'avais fixé partout autour du galbe avec des bouts de fil de fer galvanisé.

Puis j'avais fait des reliefs avec le même procédé.

Enfin j'avais coulé du mortier.

Sur le mortier frais j'avais installé un deuxième grillage que j'avais de nouveau "fildeferré" et..... redépose de mortier.

Puis mortier de finition et enfin inclusion de cailloux noirs et de miroirs.

Le lendemain c'était dur et raide et très encombrant dans l'appartement.


19.3.07

 

Dimanche 18 Mars 2007









Visite à Pont de L'Etoile de

mes amis de Philadelphie.

Suzanne et Robert viennent en France pour leurs vacances

généralement et notre amitié perdure depuis 2002 où ils avaient visité "La Maison de celle qui peint" pour la première fois.

Hier donc, je les ai tout naturellement conduits jusqu'aux ATN.. et nous avons pu regarder au travers les baies

vitrées mes créations actuelles.

Ce m'est toujours un plaisir de les revoir.

J'ai une grande bouffée

d'amitié pour eux.

Clin d'oeil: Robert

m'a offert le nécessaire pour confectionner "le Bloody Mary" véritable, notamment le "horse

raddish" que je ne trouve pas ici.

C'est la vraie richesse de la vie que je reçois ainsi par le biais de mon aventure

artistique.
Des amis partout tout autour de la terre!

Comle back 2002

extrait du Journal Américain

30 mai 2002 (21)

Avec Suzanne et Robert à Philadelphie.


Suzanne et Robert étaient

arrivés vers 9 h 30 le matin. Ils étaient accompagnés de leur fille. Nous nous étions installées à l’arrière de la voiture Lisa, la jeune fille et moi.

Lisa avait eu tôt fait de lier conversation avec la jeune fille et elles s’étaient mises à faire des échanges d’auteurs, de livres.

On ne peut pas ne pas le

remarquer. . Mais chacun vit sa vie, je l’ai déjà dit, et j’en ai pris mon parti. Je ne peux pas être performante tout le temps et

partout. J’ai mes points faibles, et c’est bien peut-être de le savoir.

Durant ce trajet, je m’étais sentie malheureuse, de ne pas savoir communiquer aussi facilement que mon amie.. Il n’y avait rien à dire de plus.

Il y avait un bon 2 h de route entre Bethlehem et Philadelphie. Mais le chemin avait été vite parcouru.

En entrant dans Philadelphie, nous avions eu un bref aperçu de la ville, mais Suzanne avait dit que ce n’était pas spécialement intéressant et qu’ils avaient choisi de nous montrer autre chose.

Nous nous étions tout de suite rendus dans le quartier pauvre de la ville. On peut dire le « Bronx » de Philadelphie, peut-être.

Et tout de suite, j’avais été fascinée par les superbes et gigantesques murales peintes, qui embellissent et illuminent les façades de ce quartier. Robert avait arrêté la voiture chaque fois que je l’avais désiré pour que je puisse prendre des photos, que nous puissions regarder tout à loisir. Il paraît, qu’il s’en trouve plus de deux mille. Il nous avait été expliqué, qu’il était de la volonté de la responsable de la ville de Philadelphie de vouloir chasser le désespoir et la tristesse par ces décorations de murs. Il semble que chaque fois les habitants du quartier étaient consultés quant à leurs désirs en la matière.

J’avais trouvé très beau, il n’y a rien à redire. Cependant, c’était me semble-t-il, des œuvres d’artistes plus ou moins professionnels. Il n’y avait pas très souvent, l’expression même, et en direct de ces gens du crû. Ce serait moins bien fait, mais plus direct sans doute.

Notre promenade avait abouti devant un immense mur recouvert de mosaïque de type « Outsider Art ». Il s’agit du centre culturel .

Le mur était très grand, de plusieurs pans, rutilant, avec des miroirs. Où étions- nous donc. ? Suzanne nous avait expliqué qu’elle allait nous emmener chez le créateur de ce mur.. .........;


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