29.12.07

 

oeuvre 1980 de danielle jacqui photo adressée par Mme T.
dans la série des laques perlées avec adjonction d'oeufs frais et de vernis marin.................

28.12.07

 

vers un monumental d'art brut. Les neuves pistes de danielle jacqui

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les neuves pistes de danielle jacqui en art singulier
l’aventure céramique
vendredi 28 décembre. 2007

Vers une monumentale d’art brut
et un 10ème festival d’art singulier
Ils étaient venus tout exprès depuis Modène ayant trouvé « ma Maison de celle qui peint » dans le grand et beau livre de Taschen, réalisé par Deidi von Shaewen et John Maizels : Mondes Imaginaires.
J’étais absente puisque tous les matins je suis à créer mes formes de grès dans l’atelier retiré, que j’occupe à Aubagne.
Ils ont appelé sur le portable et, avec l ’aide des gens spécialisés du tourisme ils ont fini par me trouver.
Une belle rencontre.
L’Homme au bel accent, est sculpteur en Italie.
Ils avaient établi un parcours jardin de Ben, Maison de celle qui peint , Parc Musée de Raymond Moralès.
Je renoue ici, avec ma tradition, un peu délaissée au cours de mon année ATN, de réception conviviale de celles et ceux qui désirent me rencontrer.
J’aime les rencontres singulières avec des gens surprises.
Je n’ai pas envie de finir emmurée.
Un peu avant, les « Hommes » des oiseaux m’avaient rendu visite et nous avons sympathisé, au milieu de mes œuvres, qui loin d’effrayer, suscitent beaucoup de communication.



Les mises en scène et les mises en couleur,
se font attendre,
Et le Grand Meaulnes aussi, j’ai à nouveau perdu la piste.
Mais je lui souhaite une bonne année.
C’est de ma faute.
Les oiseaux ont dû manger les miettes semées, afin de ne jamais nous perdre.
Le temps suce et use tous les secrets bien gardés, pour qu’à la fin de toute façon, il ne reste plus rien de ces choses si précieuses, qu’au fil du temps nous avions bâti: les croyantes croyances éternelles.
Un, quatre, six, huit et moi, tous les trois, mains dans la main, savons absolument de quoi nous parlons.
C’est superbe, car nous sommes les derniers des « Mohi bô »!
Seules quelques belles photographies au fond de bibliothèques préservées subsisteront.
Après nous, notre civilisation s’éteindra.

« Les liquidateurs, les profiteurs, les utilisateurs, les violeurs, les spoliateurs, pourront monter friands, des grandes galeries muséales, ils déterreront quelques momies, mais, ils ne pénètreront jamais, à la source tarie, du Faire Sacré et du Sacré Faire.
Ils n’auront jamais trouvé le souffle, qui guidait nos embarcations jusqu’à nos embarcadères.
Ils ne connaîtront rien de nos Grands Messes, de nos spectacles, de nos détresses ni de nos allégresses..

Ils ne sauront pas, ces regards jaloux et aimants et amants, que nous jetions pleins de passion sur nos tissages en cours, sur nos fabrications savantes, patientes, qui n’en finissaient pas.


Cette femme sur le Pont, qui semble me guetter, et que je guette aussi, tous les jours, tous les ans depuis si longtemps, exactement à la même heure, doit avoir une montre dans le ventre.
Elle doit savoir l’heure!
La mienne.
Elle regarde vers ma fenêtre et je peux lire sur ses lèvres:
Je t’attends!
Mais j’ai envie de tarder.
Elle finira par décourager, je n’ai pas accompli mon grand œuvre..

……………… Heureusement j’ai trouvé sur internet, une Sue dont le travail me séduit. Ce n’est pas sans recette, mais c’est varié, prolixe en genre, en matière, en technique, en couleur.
J’aime quand ayant bien regardé je n’arrive pas à calmer mon enthousiasme, et qu’il me faut absolument retourner vagabonder sur ce site qui m’assoiffe.
Parce que parfois je ne suis pas sûre de mon appréciation première.

Danielle jacqui.

26.12.07

 

fleur de terre



 

les neuves pistes de danielle jacqui en art singulier: l'aventure de la céramique

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Les neuves pistes de « danielle jacqui » en art singulier :
l’Aventure céramique ;
mercredi 26 décembre 2007
Vers UN MONUMENtal d’ art brut
Et un 10 ème festival d’art singulier.
« Col…max »……………….Ici commence l’histoire des fleurs de terre, fleurs de pierre.
Des fleurs sortent de la terre, ayant puisé leurs forces sur les énergies en putréfaction des vivants en mutation.
Les mues sont muettes et ne s’expriment que lorsqu’elles sont mûres.
Elles font références lorsqu’elles sont odoriférantes, mais comme je me fiche des références, je préfère les sublimes et modestes colorées à l’air pur des pentes Alpestres.
Le souvenir est vivace des gentianes, des campanules et des renoncules de l’alpage.
Je porte en moi aussi des brassées de narcisses, de jonquilles et aussi plus discrètes les colchiques.
Je ne sais par quel mystère, colchique est sans doute, ma guérisseuse.
Je peux tricher et encore me servir de mes mains, pour faire naître toutes mes fleurs de terre fleurs de pierre, grâce à elle.
C’est la Fleur qui perce la neige au printemps et qui annonce dans les prés encore gelés que le printemps est là!
C’est encore la Fleur de l’automne, quand les fayards s’embrasent et que les sommets déjà se coiffent de leur manteau blanc.
Ce jour, j’ai décidé d’inventer des fleurs de terre, fleurs de pierre.
Ce seront les miennes.
Elles seront toutes différentes de l’une à l’autre, jusqu’à former un énorme bouquet que je placerai dans les bras d’un personnage.
C’est ainsi que parfois la nuit se forme le projet des prochaines journées.
Les gens que je ne vois plus, depuis que comme la violette, je demeure dissimulée, demandaient toujours quel était le processus de mes créations?
Est-ce que j’avais un plan, est-ce que je faisais des croquis?
Rien de tout cela.
Lève-toi et crée »!.
Certains jours je suis en paix; j’arrive à l’atelier, j’étale l’argile, et les formes naissent d’elles- mêmes.
D’autres matins je suis pressée comme aujourd’hui, par la Volonté intérieure, avec une idée sortie d’un rêve, naît dans la nuit.
Mais peut-être seulement tout cela parce que j’ai relu en me couchant, ce livre de contes russe: Fleur de Pierre.
Ou bien encore suis-je interpellée par ce documentaire l’autre soir, qui expliquait que la seule raison des apparats et des odeurs des plantes était purement sexuelle.
Histoire d’attirer le mâle.
Le mâle et pas le mal.
Comme c’est malin danielle!
Ma terre est issue d’une roche broyée appelée grés et lorsqu’elle est cuite à haute température, on peut dire qu’elle est devenue dure comme de la pierre.
C’est pourquoi je vais aujourd’hui entrer dans la passion des fleurs de terre, fleurs de pierre.

Hier 25 décembre et joyeux noël, j’ai trouvé dans ma boîte aux lettres un mot d’une certaine « danielle » qui me disait :
J’aime votre manière d’avancer en dominant vos peurs.
C’était gentil. Merci.
Je ne sais pas si je domine mes peurs……….
Je suis entrée dans un temps de ma vie, qui est impressionnant et vertigineux.
Et passionnant aussi, ainsi.
C’est le temps de la résistance, où l’on rapetisse et où le « deal » devient: grandir encore, continuer la course ou se laisser abattre!
Bonnes fêtes de fin d’année.
Danielle.

25.12.07

 

noël d'antan peinture sur bois danielle jacqui (photo Nathalie).


oeuvre de 1980.

 

les neuves pistes de danielle jacqui en art singulier

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Les neuves pistes de danielle jacqui en art singulier
L’aventure céramique
Dimanche 23 décembre 2007

Vers une monumentale d’art brut
et un Festival International d’art Singulier à Aubagne.

J’ai passé la journée à donner un coup d’ordre dans mon jardin, avec François venu m’aider, tant certaines manipulations sont devenues difficiles pour mes mains.
J’ai retrouvé, familières et un peu empoussiérées, mes filles anciennes. Beaucoup d’entre elles, réalisées en terre crûe.
Je les ai trouvé sauvages, encore plus que cela, mais belles.
Mais vraiment belles, dans leur apparence de « princesses poupeèettes » venues d’une tribu du fin fond de la forêt, comme sorties d’un autre continent, et que je découvrais à nouveau, après des mois d’absence, mon regard, à peine se souvenant que j’avais été leur génitrice.

J’ai absolument conforté mon idée que le terme de « bricolage » concernant ce type de réalisation est impropre et qu’il s’agit bien, d’œuvres d’art, à part entière.

Ce, d’autant plus que le terme de bricolage est savamment à présent déstabilisé par la société de consommation et ses magasins et salons spécialisés.
Ce qui justifie le terme de bricolage a plus trait, aux moyens employés.
En situation d’art singulier, ce sont généralement les moyens modestes, et les moyens du bord jusques et y compris les récupérations, encore que, qui font une particularité de la chose.
En situation d’artiste, même singulier dans la forme, et j’en veux pour démonstration, « ma Résidence d’artiste actuelle » les moyens mis à disposition sont purement ceux de la céramique, en tant que « discipline ».
Ce sont des moyens d’une certaine façon onéreux auxquels « le monde de la singularité accède difficilement.
Ce qui ne veut pas dire que cela ne soit pas désirable.

J’avais acquis un regard extérieur, sur ce travail ancien, alors que je n’ai pas encore une vision nette sur mes réalisations présentes en céramique.
L’avantage actuel, est qu’il me permet une recherche lente, vers une avancée, je l’espère, ou une régression, je ne puis le dire encore.
Je pense qu’il y a de l’hérésie à vouloir faire des classements qui peuvent être finalement arbitraires.
L’état d’art brut à mon sens n’est pas à sens unique.
L’enfermement, le repliement, peuvent avoir des causes différentes, et le processus créatif de base survenir de façon autre, aux conditions « conceptuellement » établies.

C’est la raison, pour laquelle je n’aime pas le mot « concept » qui
ferme la parenthèse sur d’autres chemins possibles, et enferme, pour ne pas dire crée le pouvoir ensuite pour certains, d’admettre ou d’exclure.
Ici en Provence, nous avions décidé, de nous retrouver sous le vocable d’ « art singulier ».
Il existe plusieurs définitions données par quelques « définisseurs » avérés et reconnus comme tels.
Chacune a sa part de vérité, et peut être confortée ou contredite, selon les visions personnelles et c’est justement cette liberté d’interprétation qui me plaît.
Si l’on ne peut définir exactement, c’est que l’on reste en dehors du cercle!
Et le comble de toutes les contradictions, est que l’on ne saurait définir ce qui en est, alors que d’un simple regard, on sait ce qui n’en n’est pas!

Le temps avait opéré son travail d’usure sur les œuvres dans le jardin.
Je me disais qu’elles avaient vraiment bien résisté aux intempéries mais qu’il fallait les restaurer un peu au niveau des couleurs.
Mon esprit vagabondait, allait dans tous les sens.
Je pensais aussi très fortement à cette dame qui entre autres insultes, compare ma Maison à une décharge.
J’arrivais à comprendre comment une personne « rangée » au sens bourgeois du terme pouvait dire cela dans un raisonnement dépourvu d’aménité, certes, (et empreint d’une telle haine, que les motivations exactes me paraissent suspectes), mais qui lui était sans doute logique.
Alors que j’étais bien là, dans ma propre culture, en train de me conforter de cette réussite qui transcendait quelque chose qui pouvait tenir de la décharge en œuvre d’art total.

Vous me direz pourquoi parler ainsi et de tout cela, alors que l’on est en veille de Noël.
Mais tout simplement parce que, durant les longues heures fixées exclusivement et laborieusement sur l’œuvre en cours, le cerveau de façon un peu obsessive, se dépense en analyses qui tournent sur elles-mêmes en une sorte de rumination qui nécessite ensuite une régurgitation.
Et enfin et surtout, parce que, la Grand- Messe du Marché de la consommation ne me tente pas.
Demain soir nous aurons une fête de familles recomposées, et je ferai un gentil pot au feu de mouton avec des raisins secs et une sauce à la menthe.
Et si j’ai du courage, en rentrant de l’atelier, je préparerai des œufs à la neige.
Joyeux Noël.
Danielle.

22.12.07

 

photo Bernard Consoloni


La pensée "danielle jacqui", du jour.22 décembre 2007.......Pourquoi ne pas se rendre compte que les illuminations de Noël, procèdent de "l'art hors les normes", même si, malheureusement le produit utilisé et préparé est distribué par la socièté de consommation.
Pourquoi ne pas se rendre compte que la décoration même la plus anarchique est dans le propre de l'humain et que sans les freins sociètaux, nous glisserions en des mondes inimaginablement merveilleux souvent.

20.12.07

 

Mercredi 19 décembre

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Les neuves pistes de danielle jacqui en art singulier
L’aventure céramique

Mercredi 19 décembre


Vers un monumental d’art brut et un 10ème festival international d’art brut.

Je savais bien que, Décembre viendrait en son temps et qu’il dévalerait, chaleureux malgré le gel!

Et rassurée,

J’ai respiré, le froid très froid de ce matin d’hiver.

Être en accord avec le bonheur est magnifique, mais ce n’est pas si simple!

Mon bonheur est encombré de difficultés et je tente d’assumer.

Pour cela j’ai besoin du paramètre protecteur de mes bonheurs intérieurs vrais ou imaginés.

Il est fréquent d’admettre, que c’est le destin des artistes de souffrir!

Mais c’est un peu comme le « Tu enfanteras dans la douleur! »

On a tellement l’habitude que l’on en fait la règle.

Il n’y a pas de fatalité, surtout en la matière.

Il y a un grand article dans « Times Review » sur l’exposition à New York………..

Nothing is black+white…………

Et je m’en fais un petit bonheur.

C’est bien d’exister.

Au Grand Loin!

Surtout si l’on se sent un peu solitaire à côté de chez soi.

Bonheur aussi, d’avoir une « famille » de pensée, ici, partout et ailleurs, à laquelle on peut faire appel, pour confronter les idées et se faire une base logique sur échange et confrontation de point de vue.

Je tournais trop en rond toute seule, jusqu’ici, j’ai fini par appeler à l’aide.

…………..Le comité artistique de la Compagnie d’art singulier en Méditerranée avec Serge, Marielle, Roger, et danielle, travaille à fond pour la préparation du prochain festival.

Mais pas seulement Fred, Gilbert, Nicole, Jean Paul, sont là, aussi.

Enfin il y a un Comité de pilotage qui a commencé son travail.

Je crois que nous préparons des belles surprises.

Il y a une exposition au Grand Palais dont le titre est :

Le train entre en gare!...............................

J’aimerais bien en avoir le catalogue.

Bonsoir.

Danielle.


17.12.07

 

Photo Bernard Consoloni


 

17 décembre


photo Bernard Consoloni

16.12.07

 

dimanche 16 décembre 2007

0009 Les neuves pistes de danielle jacqui en art singulier
L’aventure céramique.
Samedi 15 décembre 2007

Vers une monumentale d’art brut
Et un 10ème festival international d’art singulier à Aubagne.

Il n’y a pas grand-chose de plus à raconter.
Je suis toujours en vase clos, très clos, encagée derrière rideau de fer!
Et enfoncée dans un travail de fond, très agréablement accompagnée par « France Culture » dont j’ai enfin trouvé la longueur d’ondes.
Il y avait ce matin une très belle émission sur Voltaire.
Tout cela est éternel, de tout temps il y a des « Hommes », des vrais.
Leur tête a pu dépasser et leur idéal, grâce à leur plume, et survivre à leurs frères plus humbles, et traverser les temps et leur époque pour arriver jusqu’à nous, sans poussière, et chargés de gloire, même si, l’ennemi héréditaire obscurantiste lui aussi ne lâche jamais prise.
Les Dragons sont immortels, et le bien et le mal s’entrecroisent sans fin.
Cela me donne vision sur cour intérieure à défaut de soleil et de vue sur cour.
Et de chaleur humaine, car je n’ai vu que la si gentille Karine cette semaine, chargée d’un joli bouquet de fleurs feuille rouge, pour me souhaiter la Saint Danielle.
Merci à elle, dont la gentillesse ne se dément pas.
Je n’ai pas de nouvelles d’André, et j’espère qu’il va bien.
Je suis stoïque et je sais qu’il fait tout ce qu’il peut.
Je le remercie car, j’ai été très gentiment approvisionnée en terre, ce qui me permet de travailler à l’aise.

Le domaine des contes hurluberlu.
J’ai, j’aime, lumière blonde, du jour sous soleil, une boîte dans ma tête- étêtée- entêtée, têtue, et non fêlée, qui comme la tortue avance et recule vers un neuf noël.
Le décousu, c’est voulu, avec ces papillotes brillantes, au goût douçâtre qui sollicitent mes papilles et que je dois refuser pour cause d’élégance et de santé.
Vous l’aurez compris ou non!
Je suis un extra terrestre, et mon excentricité en cette période, désire moments: « get up et get outsider ».
J’ai dit « get » et pas gel, même si pour un conte blanc on imagine de la neige.
Je n’ai rien à faire du normal.
Le conte blanc est contre et contraint au bout du compte.
Je combine des formes très complètes et élaborées, et telles quelles, on pourrait supposer que le mot fin est écrit, et qu’à ce stade, la pièce se suffit à elle-même.
Mais supposer n’est pas s’opposer à ce que je continue, et que je superpose d’autres formes qui sans ensevelir les premières vont largement les masquer, tant et si bien, qu’il faudra fouiller du regard et s’appesantir pour trouver tous mes secrets dans les profondeurs, dans une sorte de ventre de l’œuvre.
Danielle jacqui.

14.12.07

 

Vendredi 14 Décembre

Les neuves pistes de danielle jacqui en art singulier

L’aventure de la céramique.

Jeudi 13 décembre 2007

Vers une monumentale d’art brut

Et un 10ème festival international d’art singulier à Aubagne.

Au cours de mes vingt années de brocante, et de mes pérégrinations forcées en capitales médiatiques, j’ai acquis une grande connaissance y concernant le tourisme.

Voici quarante années en arrière, je savais par essence, que je ne pouvais survivre à Pont de l’Etoile, qui n’était qu’un lieu où l’on passait, et qu’il me fallait me déporter en séjours professionnels, dans des lieux médiatiques à forte densité touristique.

Par exemple: Isles sur Sorgues ou Avignon ou Nice.

Cette transportation obligatoire avec matériel, était lourde en termes d’efforts en tout genre, et j’ai pensé souvent, qu’avec de l’imagination, il n’y avait pas de raison pour que nous ne sachions pas nous-mêmes, devenir « médiatiques ».

En ces temps déjà reculés, j’avais aussi débuté « mon aventure artistique » et envisagé comme le titrait un article de mon ami Georges Sicard (je peux sans doute dire ainsi) dans le journal « Le Provençal » :

« danielle jacqui veut vouer Pont de L’ETOILE aux arts ».

C’est la réflexion qui m’a donné l’idée d’installer mon art sur mural extérieur et de commencer, la façade de ma « Maison de Celle qui peint » afin de voir les gens s’arrêter à Pont de L’Etoile, et d’accepter la réalisation de la murale Jade. (murale réalisée sans avoir demandé d’émoluments je tiens à présent à le préciser).

Pari réussi. Je n’aurais jamais imaginé que mon village avait un tel passage national et international.

En font foi les innombrables mots de soutien en toutes les langues sur mes pages de livre d’or.

C’est aussi cette réflexion qui, chemin faisant, m’a fait imaginer un « Festival d’art singulier » capable d’installer chez nous une expression artistique d’un type jusqu ‘alors inusité.

Sauf que l’on pourrait rêver beaucoup plus fort, ce qu’il m’ est bien sûr arrivé de faire, puisque j’avais imaginé un grand musée d’art singulier tout autour de ma Maison, qui serait alors entrée de plains pieds (ce mot est un « canadisme » dit ma machine!) dans une démarche muséale conservatoire.

Mais il faut beaucoup plus de courage que je ne l’imaginais pour oser en parler et encore plus pour être entendue sans susciter de levées de boucliers.

A ce propos, il serait temps si nous voulons faire vivre notre région, d’abandonner les rejets au premier degré, les a priori purement affectifs.

L’artiste doit être un visionnaire, et ses visions doivent être envisagées ou non mais pas rejetées sans autres formes de procès.

Le conservatisme brut, n’a pas de coloration ni de connotation purement politique, il est dans tous les camps, par habitude.

Les gens ne sont jamais si proches qu’ils ne se croient séparés!

Certains sont de bonne foi, et peuvent avoir des arguments que je considère.

D’autres ne sont pas informés, et enfin, certains sont par ailleurs de mauvaise foi, absolument.

Peut-être aussi on a oublié d’expliquer que nous avions changé de siècle.

Que l’on ne s’en prenait pas au décor ancestral mais que bien au contraire on proposait tout en le respectant et le conservant de l’impliquer moderne aussi et enfin, tout en ne faisant pas n’importe quoi, qu’il s’agissait d’un tournant incontournable..

J’avais notamment suscité l’idée que pour fêter l’an 2000, nous pourrions installer une série de sortes d’oratoires singuliers confiés à des artistes du genre et aussi aux autres sans doute, qui seraient allés de points en points depuis Roquevaire jusqu’à Aubagne.

Ce projet défendu par la Compagnie d’Art singulier en Méditerranée en son temps, et notre ami disparu Jacques Ingrand, n’a pas eu de suite.

Depuis, j’ai fait mieux en rêvant une « Gouire », mais c’est un débat dans le débat et je m’en abstiendrai pour l’heure.

Je sais que les gens s’arrêtent chez moi, et que je n’arrive pas une fois, devant ma Maison, sans rencontrer des gens nantis d’appareils photos.

Je n’avais jamais soupçonné, dans mon village, un tel passage national et international.

Je sais aussi, que les touristes venus d’ailleurs, souvent exprès, avec des intérêts et des cultures différentes pour ne pas dire de la culture tout court, ne sont pas « forcément » arrêtés, par le traditionnel dont je conteste seulement l’excès, et que ce pays a besoin de portes ouvertes et de diversifications artistiques.

Bien que sachant, que mes idées sont des potentialités à considérer, mais qu’elles peuvent paraître dérangeantes tout au moins sans avoir pu m’en expliciter, je ne vois pas très bien, comment je peux arrêter de discourir sur mes rêves, mes projets les plus importants, et les aboutissements à forte capacité touristique, que j’ai entrevus et proposés.

Et participer à des débats, sur ces sujets mêmes, sans oser m’en exprimer, est impossible.

Je n’ai aucune pratique de la langue de bois.

Et tant que je ne suis pas spécialement conviée à consultation, j’imagine que le blog de danielle jacqui est le seul territoire où je puisse en sincérité et sans contrainte, expliquer des engagements qui me concerne seule.

Mon expérience et ma réflexion entraîneraient sans doute sur des pistes autres.

Notamment il y serait question de cette part de l’aventure artistique des gens qui est aussi importante que l’air que nous respirons mais qui ne se quantifie pas au premier degré, en termes de rentabilité économique immédiate.

(Cette pensée qui m’habite depuis toujours a trouvé sa concrétisation dans une revue reçue par moi ces jours-ci, et l’honnêteté intellectuelle veut que je fasse état de cette récupération, en quelque sorte).

Bien que, à mon sens, les rebondissements en seraient inévitables.

(Quoique, ma recommandation serait de bien faire attention, de ne pas se laisser déborder par un tourisme commercial au premier degré, du type de ces villages où l’on ne trouve plus que des boutiques de savonnettes ou de bougies parfumées.).

De par mon expérience, je sais par exemple que lorsque des cars entiers de touristes font escale dans mon village, ils sont heureux à la soirée d’étape de pouvoir trouver un lieu insolite où l’accueil leur est un moment distribué.

Il m’est ainsi arrivé un nombre considérable de fois, d’ouvrir ma porte à 40 personnes d’un coup à 22 h, dans la nuit.

Je dirai aussi que j’ai eu maintes fois l’occasion d’être contactée par des « croisiéristes » notamment américains qui programment des passages ou des visites « de La Maison de Celle qui peint », avec des croisiéristes français, pas forcément installés dans notre région, car ils pilotent des circuits concernant tout le territoire.

Il a été envisagé ici et là, d’organiser des circuits touristiques des environnements singuliers dit outsider art.

Il est à noter, que je ne serais plus la personne de la situation si je devais passer mes journées à gérer des visites touristiques pures et simples et qu’il me faudrait passer la main.

Bonne journée.

Danielle Jacqui.

PS :

J’ai besoin de conseils pour pouvoir mettre en images sur le blog, mes réalisations journalières.


12.12.07

 

Mercredi 12 Décembre


Les neuves pistes de danielle jacqui en art singulier

L’Aventure céramique. Mardi 11 décembre 2007

Vers une monumentale en art brut.

Et un 10ème festival International d’Art Singulier.

Salut Daniel des ATN et bonne fête.

Et toi, ma Danielle aussi.

On n’est jamais si bien servi que par soi-même!

Merci Domi, pour ta gentillesse, et ta démarche simple et amicale. La petite poupée en porcelaine entre pour ma joie, dans ma petite collection.

Ce serait dommage de l’amalgamer à autre chose.

C’est toi, c’est ton œuvre, elle doit rester dans son intégralité, me semble-t-il.

J’espère que tu vas lui faire plein de petites sœurs pour « courir avec les loups ».

À elle seule d’ailleurs, elle pourrait devenir la représentation de l’héroïne d’un conte.

Mais on pourrait imaginer aussi, un conte à personnages multiples, d’auteurs différents pour se rencontrer un peu.

En ce cas, j’aurais fabriqué ma poupée aussi, et Gigi, et mon copain avec cette poupée à deux têtes, rêvée (la poupée) dans ma collection, ainsi de suite.

Et nous inventerions à nous tous, une histoire pour nos personnages.

On pourrait même aller jusqu’à fabriquer en céramique un joli « castelet » pour donner des spectacles.

Si l’on se rendait compte des potentialités extraordinaires de tous les créateurs de notre pays et que l’on ait la volonté d’en faire la richesse première de la nation, cela pourrait être la valeur étalon, représentative.

J’en suis certaine.

Mais, même si j’ai absolument raison, je ne suis que « la Belle au Bois Dormant » et les Princes ne rêvent que de leurs épées. Venue d’un autre monde, je n’engendre qu’une utopie de plus.

Mon travail de folie, est couché sur les tables des pièces chauffées, dans le nouvel atelier, pour raison de séchage un peu lent.

Il faut que j’avance, que je me torde, m’esclabouffre, et que je m’outrepasse, je le sais, mais tel quel, c’est déjà une belle avancée.

Je réalise mes circonvolutions imaginatives à coup sûr, avec dextérité, maîtrise et en un temps diminué de moitié.

Le temps ainsi gagné, autorise un appesantissement sur finitions plus détaillées.

J’ai horreur de la lumière électrique et encore plus des éclairages néon, mais ma passion est si forte quand je malaxe la terre, qu’incarcérée en ce lieu triste à la fenêtre obstruée, isolée, et fixée sur l’œuvre en montage, je me mets à aimer l’ingratitude du sort, et je ne suis plus que prisonnière de la magie de la terre, je perds le fil du temps et de la situation. (Toi ma machine qui souligne en vert mes phrases trop longues! C’est moi qui décide, et nul ne peut me censurer.)

Bien entendu dans les conditions actuelles la part de mon chantier philosophique est escamotée, mais ma cible est atteinte car j’ai pu le constater, finalement cela va bouger en profondeur, et dans le sens de la créativité.

Chiche, on ne parle plus de danielle jacqui, qui de toute façon finira bien par disparaître. Pour la voir et regarder son travail il faudra savoir forcer la porte du laboratoire.

Il faudra loucher en silence, la bave au coin des lèvres vers mes réalisations.

Mais ce goût de fruit défendu, sera justement le ferment nécessaire pour susciter l’envie de venir plus intimement, et pénétrer dans les arcanes et de la création et des intentions premières.

A toi, à moi, à nous,

Les Glorieuses,

Qui nous rions des médiocrités.


11.12.07

 

le principe des structures - colonnes en terrasses



10.12.07

 

lundi 10 décembre 2007

0006Les neuves pistes de danielle jacqui en art singulier.
L’aventure céramique.
Dimanche 9 décembre 2007 et lundi 10 décembre.
Vers une monumentale en art brut et le 10ème festival International d’art singulier à Aubagne.
Julie, la sculpture que j’ai offerte « chez moi » et qui est fixée, sur la jardinière non loin de « la Maison » a le nez cassé.
J’ai d’abord crû à une mauvaise intention, mais des amies m’ont fait remarquer qu’il pouvait s’agir d’une manœuvre intempestive faite par une voiture.
Cela me peine énormément, mais dans le doute, je m’abstiens de réaction, je réparerai l’outrage à l’occasion.
J’ai à présent réalisé une colonne en terre crue de 6m de haut si l’on met le tout bout à bout. J’ai vraiment beaucoup travaillé.
Chacune des pièces constitutives est surmontée d’une terrasse, ce qui permettra de les placer les unes au-dessus des autres sans difficulté.
Cela s’est fait avec environ 20 pains de grès.
Le séchage sera très lent ici, et il est bon d’avoir pu prendre cette avance, sur la mise en route des fours que nous attendons.
Je suis toujours dans le tunnel, de l’isoloir et de la solitude la plus absolue.
On dira que l’isolement est propice » à la concentration.
Je travaille donc hyper concentrée et tendue à l’extrême sur mes pièces,
Que je prends la peine de peaufiner, avec moult détails et fioritures.
J’ignore si, d’ailleurs, cette profusion exagérée est un avantage ou au contraire une surcharge. Je m ’en mets en doute!
Mais on dira que je prends les choses comme elles viennent, essayant seulement de corriger le tir si je peux en suivant.
Je navigue de pain d’argile en pain d’argile avec mes mains précaires, mais je m’en sors bien.
Un lieu de vie indigo,
Comme la peur bleue,
Du fond de rêve en début de nuit.
Je vois un roi, une reine et la tour penchée.
Plus un palais de fée.
Passe un homme en pull rayé à la « marin »,
Mari d’une Marie mal mariée,
Il chevauche un éclat de lune,
Je le connais je le sais,
Sans pouvoir le reconnaître.
Je sais que cette histoire n’a ni queue, ni tête,
Mais rien ne ressemble à rien dans mon histoire.
Un tien, crois-toi, crée, mais son cri se noie dans le trou trop noir.
Ahurie par l’ahurissant, je hante, je hache, je hurle, et quand j’agonise,
Vient à moi sur une passerelle, l’espoir qui me souffle:
Continues! Je me perds, je me retrouve, j’y suis, j’y reste!
Et la Monumentale se construit!

7.12.07

 

Vendredi 7 Décembre

Les Neuves pistes de danielle jacqui en art singulier.

L’aventure céramique.

Vers une monumentale en art brut.

Et un dixième festival International d’art singulier

A Aubagne.


Hier soir, enfin, un « espion » a passé un regard sous lunettes noires, dans le vrombissement
d’une moto arrêtée, devant la fenêtre de l’atelier.

Toute réflexion faite, c’est parfait, et cela va dans le bon sens des choses.

Cela devrait être pris au sérieux dans tous les sens.

En termes de prudence, et d’envisagement des précautions nécessaires et en terme positif pour une implantation en interaction culturelle dans le quartier.

Je suis enfin, justement là, où j’ai raison de me trouver et d’accomplir ma petite contribution.

Le laboratoire de celle qui céramique aussi, en bouillon de culture, justement au bon endroit.

Si je passe de l’isolement au défrichement dans la Friche, alors mon Destin s’accomplit dans le bon sens.

J’ai vu, et écouté, ce matin tôt à la Télé un artiste absolument remarquable, et singulier, du nom de Jacques Bonnafé. Merveilleux!

Ces jours-ci auront lieu, les premières réunions concernant le prochain Festival International d’Art

C’est parti!

Merci André et Karine, pour tout.
Et François aussi.

Et tout un chacun autour de moi.

Le Blog risque de changer d’intitulé, mes lecteurs devront chercher le nouveau titre sur le site des amis de -danielle jacqui- par exemple.




 

vendredi 7 décembre 2007




Les Neuves pistes de danielle jacqui en art singulier

L'aventure céramique


joyeux Noël!

Le sapin.

photo de Bernard Consoloni


6.12.07

 

jeudi 6 décembre 2007

0005 Les neuves pistes de danielle jacqui en art singulier.
L’aventure céramique.

Vers une monumentale d’art brut.



J’ai travaillé matin et après midi, enfoncée dans ma création, sur une colonne de grès en 5 terrasses, d’environ 1m90 de hauteur.
Les pièces sont des reliefs modelés sur des aplats, fixables au mur et ils sont tous surmontés de balcons ou terrasses qui permettront une superposition facile.
Je pense en outre réaliser demain des complémentarités pour les 2 côtés de la pièce dans son ensemble, afin de lui donner un fini.
Un prêt à poser.
Je pense donc réaliser une bordure en aplats brisés par des « tourmentages » intercalés, susceptibles d’ensauvager l’ensemble, comme je voudrais en favoriser le rendu..
Ces termes sont inapprochables pour l’instant, mais deviendront compréhensibles, dès que j’aurai terminé la première réalisation, et qu’un véritable positionnement visuel sera proposé..
Ainsi, bien que, je continue la création de pièces voir de structures,
Je suis d’ores et déjà entrée dans une phase de finition, quelle que soit la destination que pourra prendre l’œuvre.
L’Architecte, grand ordonnateur et ordinateur qui est dans ma tête
à entrepris sa mise en scène.
Je vais avoir besoin d’une grande surface à mi-sol pour faire ces installations que j’imagine.
J’ai travaillé toute l’après-midi, seule dans le grand local où je finis par oppresser encore, mais on dirait que je m’habitue.
On peut dire qu’ici, la confidentialité de mon travail et de mes recherches est respectée.
Impossible à quiconque de faire du copie- coupé- collé!
J’ai enfin UN LABORATOIRE!
Dieu fasse, que je n’en perde pas la raison, ce qui ferait tellement plaisir à Madame Bubu.
En fait je ne fais pas la révolution. L’œuvre évolue lentement.
Au lieu de faire les avancées fracassantes que je voudrais, l’avancée est progressive.
Mes mains aussi, semble faire contre mauvaise fortune bon cœur.
Pour autant que je souffre toujours, mon poignet bon gré mal gré accepte les rotations que le modelage lui impose.
Je roule les boudins entre mes mains et je pétris des boules, alternant les moments d’effort mesuré et le repos pendant lequel je me sers le plus possible de la main droite.

Où est le Roi des Aulnes?
Si vous le rencontrez,
Dites-Lui,
Que je suis Coline- Maillarde,
Et que dissimulée,
Je demeure ailleurs plus loin,
Prisonnière, des mois et des jours, qui s’écoulent,
Dans l’acte de création, sans perte de temps,
En un lieu prochainement réchauffé par la mise en route des fours..
« On » se fait les « five o ‘clock tea » dans mon atelier!................mais à cinq heure dix on est parti, car après il fait nuit.
Que veux-tu que je te réponde GIGI?................ !

5.12.07

 


 

les neuves pistes de danielle jacqui en art singulier. L'aventure céramique


0004 Les neuves pistes de danielle jacqui en art singulier :l’Aventure céramique pour mercredi 5 décembre 2007.

Vers une monumentale d’art brut.

Pour moi les histoires d’Ô, sont dépassées, et les histoires autres cesseront aussi de faire partie de ma vie, si je continue création en solitaire bien que privée de mon adjuvent absolu, ma relation à la vie, au ciel, au soleil, au mouvement, aux gens.
Mais après tout pourquoi non?
Je peux toujours essayer.
Reste seulement les histoires de mes fabrications au jour le jour.
Je finis par en remplir toutes les conditions li ées aux productions d’art brut..
Sauf que, libres mes pensées sont, et que je ne souffre pas d’aliénation mentale.
Mais, je ne descends, si au plus profond du gouffre que je ne trouve ma remontée.

Donc, je continue! Et le travail et la perspective vers une monumentale.

J’ai travaillé tout le matin, réalisant une quatrième pièce qui finira par être réussie, même si elle ne me convient toujours pas.
Je ne suis pas influencée par qui que ce soit, sauf par moi-même.
Me voici prisonnière de mes pièces réalisées antérieurement.
Tout se passe par l’enregistrement et le conditionnement à l’expérience, et il faut sans cesse être vigilant, si l’on veut multiplier l’inventivité et non le savoir faire.
On dira que l’œuvre réalisée aujourd’hui n’est la copie conforme d’aucune autre, mais elle porte la marque d’expériences déjà conduites.
Elle est approchable. Elle entre dans une série.
Il y a des artistes qui s’adonnent aux séries, à des productions obsessionnelles ou faussement obsessionnelles. En ce cas les œuvres sont différentes à chacune bien que toutes dans le même esprit ou sur le même thème.
Pourquoi pas.
Mon but n’est pas ainsi souhaité.
Je veux me détacher de mes réalisations faites et TROUVER, d’autres pistes.
Cette sorte de challenge avec mon mental en recherche est épuisante.
La création nécessite une virtuosité spontanée.
Le résultat doit venir, comme soulevé par l’énergie intérieure et sans forcer.
J’ai dû, cet après-midi prendre un espace-temps.
Abandonner la pièce en cours.
La laisser en répit jusqu’à demain, afin de voir plus clair.

Ciel rose de petit jour venteux………
Temps rafraîchi,
Les arbres sont désenfeuillés,
Et Madame Ninie,
S’en va touiller la terre.
La journée sera bonne!

4.12.07

 

Les Neuves pistes de danielle jacqui en art singulier: l'aventure céramique


0003 vers une monumentale d'art brut
mardi 4 décembre 2007.

C'était sans recours.
J'étais seule en cet atelier excentré et hors toute proximité humaine, à l'état d'incarcerée en vase clos sous lumière néon, et hors tout raisonnement logique, je me suis mise à sangloter.
Je n'ai absolument rien pu créer hier.
J'avais commencé une pièce hier matin qui ne me satisfaisais pas.
J'avais l'impression d'avioir produit la répétition de quelque chose de déjà fait.
J'ai tout démoli et placé ma terre sous plastique pour qu'elle se conserve humide.
Lorsque je suis partie une amie était venue me chercher.
Heureusement elle a allumé ses phares de voiture pour que je puisse trouver les serrures dans l'obscurité froide du lieu.
Ce matin je vais mieux, j'ai remonté le "weather", j'espère que je vais pouvoir trouver la "Muse".
Pourtant la pièce faite la semaine passée, s'était bien compor'tée et donne me semble-t-il un bel aperçu de ma capacité.
Mais je ne suis pas dans le but recherché à présent.
Je vais y arriver, c'est sûr!
J'ai fait ma crèche et mon petit arbre de noël que j'ai garni de papillotes.
Je sais danser la sardane, la Mazurka, la Farandole, et même la danse cosaque et on pourrait le faire ensemble si vous le vouliez pour égayer l'endroit de temps en temps! Bonne journée à tous.
Danielle.

2.12.07

 


 

dimanche 2 décembre 2007

Les neuves pistes danielle jacqui en art singulier
L’aventure céramique

0002 Vers une Monumentale en art brut.
vendredi 30 novembre 2007

Écoute-moi Charlie, pourquoi vouloir absolument me rendre la vie difficile?
Je travaille depuis quarante ans, j’ai fait tout le chemin, tes frustrations, je les connais.
Par cœur.
Je ne suis pas là, pour encombrer ton territoire.
Chaque matin qui se lève tu as le choix, entre rester dans la norme et l’ordinaire ou en sortir.
Et pour ce, je te le dis, il faut avoir beaucoup de courage et de ténacité.
Il ne suffit pas de dire: je suis capable d’en faire autant, il faut le faire.
Bien au contraire je suis ici, pour t’ouvrir grand les portes.
Pour ouvrir grand un espace créatif géant, dont je ne suis que l’entremetteuse.
Bien sûr tu es capable d’en faire autant, (encore que,………… !) mais pourquoi n’y avais-tu pas pensé ?!
Être capable d’en faire autant, n’est justement pas le but.
Le but, c’est d’être inventif, de faire autrement !
Tu prends tes idées et tu t’en sers comme d’un levier, pour les faire avancer.
Être inventif!
Être constructif!
Peut-être tu devrais venir jusqu’ici afin de ne pas laisser la Danielle « engoulaguer »!
J’ai besoin de rencontrer les gens.
Cela me ferait plaisir de te rencontrer.


J’ai réalisé une pièce en trois parties.
C’est une pièce importante, et chaque morceau remplira le four à lui tout seul!
J’aurai besoin d’aide pour enfourner!
Pour une reprise après interruption et blessure cruelle, je ne suis pas mécontente.

En tous les cas, merci à /Radio Soleil. CH/ (Lausanne) et à sa journaliste fabuleuse.
Cette émission en Suisse, est un rayon de soleil, au milieu de mon Océan de difficult-u-osités.
J’ai écouté le CD (merci), suspendue au déroulement et attendant,
l’erreur cruelle ou le bafouillage, que j’aurais pu faire.
Mais non, cela s’est bien passé.
Les questions, le déroulement, la musique, tout est à ma convenance absolue.
La réalisatrice a excellemment dirigé l’émission et a posé les bonnes questions.
Pour ma part, si j’avais mieux préparé la chose, j’aurais pu mieux faire, c’est entendu.
Mieux faire dans le sens de faire passer des messages plus essentiels, mais est-ce ma vocation?
J’ai su préserver ma liberté.
Ne pas marcher sous le vent ni contre le vent.
Être dans le vent!
Tel quel, cela reste spontané et c’est un avantage.

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