30.6.09

 

enluminée, enrubannée,

Trop longue, trop courte,
Enluminée,
Enrubannée,
Illuminée,
Et tellement enragée,
Et engagée tant et tant,
Ma journée d’été,
Me donne le tempo,
De toutes les suffocations.
Je m’étrangle !
J’étouffe !
Je rue, J’esclabade !
Ô volés velus,
Voici le temps venu,
Voulu,
De toutes les opérations,
En récupération.
Le tableau aura pour nom :
Au feu l’artiste !
L’Embrasée de Saint Jean,
Ou les noces stellées- pontées- scellées,
Du diable auréoké à l’aur,
Déguisé en mixture d’art, en serpent plumé,
En oiseau pelé, en escalier vermoulu..
Je me détends,
Je me défends,
Contre les voleurs de dénudées en nuits d’été.
Les traversiers, les traverseurs, les travertis.
J’ensache,
Mes feux de position, et d’oppositions,
Mes avertisseurs.
Mais rien ne fait ni ne peut faire, ni ne fera et……..
Je partirai !

 

le courrier de Albion




les peintures de ALBION



après l'avoir traduit avec retard et je m'en excuse je n'arrive pas à mettre le texte sur le blog ou en commentaire car je ne dois pas avoir les autorisations necessaires ou je ne sais quel bizareries comme le nombre de signes ou encore ... bref je vous envoie le texte et vous pourrez le mettre sur votre blog je voulais mettre des photos mais j'ai pas reussi non plus alors si vous avez besoin d'image pour le web je peu vous en envoyer

Je vous connait pas mais j'aime beaucoup ce que vous faites en ce moment nous on fait des marionnettes geantes avec les gens dans les quartiers pour des parades urbaine...
jacques pasquier




Les occasions sont rares dans nos vies, de se trouver en présence du
merveilleux. Merveilleux, s’émerveiller, être submergé par l’Art, de la
même façon que nous pouvons l’être par la nature dans toutes ses
dramatiques bigarrures. Le sentiment d’avoir découvert la Tour perdue
de Babel, la Bibliothèque d’Alexandrie, ou le Trésor de Toutankhamon,
d’être dans l’abondance des plus belles richesses de la Création.
C’est ainsi que je me sentais, en ce mois de mai 2009, quand les portes
métalliques grincèrent et que je fus conduit dans l’atelier de Danielle
JACQUI, au Marché de Gros d’Aubagne. Etre là, devant le magnifique
travail de Danielle, un peu « sonné » au début par la qualité et la
quantité, baigné dans une lumière intensément colorée, pleinement
conscient de l’entière dévotion de Danielle pour son travail, ce qui lui
permet de concevoir et de réaliser un tel projet pharaonique.
Danielle a toujours produit en abondance, avec un talent incroyable pour
avancer toujours plus avant dans de nouveaux territoires : peinture,
encre, écriture, broderie, sculpture… Toujours elle affine son indéniable
et unique style, et l’adapte à tous les nouveaux supports qu’elle projette
d’utiliser.
Comme j’allais de pièce en pièce, je vis en examinant de plus près tout
ce que j’avais devant mes yeux, qu’il y avait toujours les personnages
qui racontent une histoire, un travail merveilleusement exécuté avec une
grande passion. Le travail de l’artiste avait fleuri et la beauté des fleurs
dépassait tout ce que j’avais connu.
En 1990, quand je découvris le travail de Danielle dans une galerie, je
fus impressionné par sa peinture et j’eus immédiatement envie de la
rencontrer. Sa peinture, fraiche et vibrante, me fit penser qu’elle était une
jeune femme, et quand elle m’ouvrit sa porte, je dois admettre que je fus
- un peu - surpris, mais en regardant ses yeux si brillants de vie, je vis
qu’elle était jeune et qu’elle le resterait, car elle est pleine d’énergie et du
désir de découvrir.
Son travail de céramique que j’ai vu à Aubagne me fit penser tout de
suite à l’architecture de GAUDI en Espagne, non pas qu’il y ait une
ressemblance, mais j’y verrai plutôt une intelligence et une bravoure
similaire pour introduire l’art dans notre environnement. Nous avons tous
compris depuis longtemps que l’art joue un rôle important dans nos
communautés, c’est l’âme et l’esprit des peuples , une manière de
réfléchir à ce que nous sommes, la reconnaissance de tous nos talents
créatifs, qui sont présents mais moins visibles dans d’autres formes
d’industrie. Tous les grands moments de l’Histoire humaine, nous ont
légué les oeuvres de nos artistes en architecture qui rendent compte de
notre évolution en tant que Civilisation. Les Celtes, les Romains, les
Egyptiens, la Renaissance, toutes les époques ont honoré et ont été
honorées par les artisans. Le mouvement du Bauhaus en Allemagne,
nous a donné une claire compréhension de l’implication de l’art dans
tous les aspects de la vie. La présence du « design » dans les maisons
où nous vivons, le tissu des rideaux que nous tirons, les chaises sur
lesquelles nous nous asseyons pour verser le café avec un objet beau et
fonctionnel.
Nous ne devons pas sous-estimer l’importance de l’art dans nos vies,
nous sommes des animaux expressifs et émotifs, et l’absence de
beauté dans notre environnement, fera de nous des animaux plus tristes
et insatisfaits.
Il est clair que l’aspect financier joue un rôle dans l’ esthétique de
n’importe quelle infrastructure, cependant, ce que l’on construit reste
après nous, et d’autres générations devront vivre avec. Les zones
industrielles et les sites commerciaux ne sont en harmonie ni avec
l’humain ni avec la planète où nous vivons, plus de soin et de réflexion
devraient entrer en considération lors de leur -nécessaire- implantation
dans notre environnement. Le besoin immédiat de créer des emplois et
de soutenir l’ économie ne nous offre guère d’occasions de nous
émerveiller quand nous visitons une ville ou traversons l’espace pour
aller travailler, au milieu d’édifices peu inspirants. Il semble que les
gouvernements d’Europe commencent à comprendre, et à réfléchir au
problème.
J’ai beaucoup d’admiration pour le maire d’Aubagne qui va transformer la
Gare d’Aubagne en ce qui sera sans aucun doute, un monument
reconnu. Ce lieu fera naître des émotions chez les gens qui l’utilisent
tous les jours, qui découvriront lentement les différentes oeuvres d’art qui
y ont été assemblées et le font ressembler à un temple Inca … les
voyageurs qui visiteront Aubagne seront séduits aussi par le bâtiment ,
qui symbolisera la volonté et le talent de toute la ville d’Aubagne.
Il y aura, et il y a déjà , des motifs de discussion avec ceux « qui
n’aiment pas », pour des tas de raisons, et ceux qui seront
passionnément émus par un résultat si fabuleux. Grand art et décisions
courageuses sont souvent cause de controverse. Je suis sûr que tous
ceux qui ont oeuvré pour que ce projet aboutisse sont conscients de
cela, et qu’il est tout à leur honneur de l’avoir mené à bien.
Ces mots peuvent sembler n’être que des compliments fleuris, offerts
dans un bouquet à tous ceux qui sont concernés, c’est ce qu’ils sont, et
ils sont sincères : c’est une merveilleuse création en cours.
Ma profonde gratitude et mes félicitations à Danielle JACQUI et à la ville
d’Aubagne.
Albion
Juin 2009

 

réponse de danielle au courrier de Albion

Réponse de danielle au courrier de Albion, L'Ami depuis plus de 20 ans.

Bonjour Alby.
et merci, beaucoup et à ton ami, Jacques qui a fait la traduction.

Il n'y a rien à retrancher à ce que tu dis et c'est parfait, même si cela me semble un peu trop parfait venant de toi!
Je t'ai connu, plus abrupt!

Merci aussi si tu le peux et le veut, de m'envoyer l'original en anglais afin de publication pour mes nombreux amis internationaux.


Je respecte aussi profondément tout le monde, en général et aussi en particulier, comme toi!
Et je salue, le courage décideur .....quoi qu'il en soit.
j'ai essaye de me mettre en position moderato, mais à ce jeu, on ne gagne jamais.

"danielle jacqui aura sa façade de la gare, mais pas à la gare!"

Ce n'est pas grave, pour danielle jacqui, qui pense qu'elle a voulu réaliser "un colossal d'art brut" et que cela n'a évidemment pas nécessité de se placer dans un lieu sacralisant,je le dis depuis longtemps.
Comme je dis et pense, toutefois, que c'est notre région, notre vallée, qui ont besoin de ce monumental!
En face de chez moi, il y a un commerce fermé et un autre en difficulté, je suis suffisamment en interaction, ICI, pour comprendre, à quel point nous avons bEsoin d'oxygène!
J'ai vécu ici depuis plus de 50 ans, j'ai lutté, travaillé, je sais!
C'est la raison pour laquelle d'ailleurs,
J'ai réfléchi quant à moi, à plusieurs autres éventuelles solutions beaucoup plus humbles en positionnement.
Je sais absolument que quelque soit l'emplacement, c'est la qualité du travail qui sera déterminante et je m'en applique!
Et je te remercie ici, de mettre en évidence, tes impressions d'artiste à ce sujet.
On dit: la gare, pas la gare,...........
On ne parle pas de la qualité intrinsèque ou non du réalisé par moi, au cours de cette résidence d'artiste...
Ce qui devrait être avant tout le point déterminant.
On organise à la va vite, une sorte d'inauguration en me disant que l'on fera venir par un prétexte- subterfuge, des responsables culturels cultivés, avisés, et je ne vois personne venir!
Bien sûr, que je vois saliver des gens, pour emmener mon oeuvre en exposition dans leur ailleurs!
Cela n'est pas sans me faire plaisir!
Je n'ai pas suscité et animé pendant 20 ans la préparation et la réalisation du Festival International d'Art Singulier , sans connaître ce phénomène de jubilation devant l'oeuvre d'un artiste, qui pourrait en l'occurence, devenir LE FLEURON DE MON ENTREPRISE, (le festival), et contribuer à son succès!
Mais il faut aussi être réaliste,terre à terre.
Non pas pour moi-même!
Pour la raison des choses, et l'équilibre à respecter!

29.6.09

 

Mon lopin de Terre!

Parfois j'insère le roman de la ruse mentholée, de la ruse menteuse, et aussitôt je la retire, car je m'en sens trompée, abusée, et je redoute l'embusquée des chats félins rôdeurs maraudants, qui font changer les destinations, les destinées, malgrè les acharnés et les acharnements. Les faux sont en rouge et écrivent leur " attention danger" qui ne sauraient être ignorés!
La vague meurtrière,
Brisée,
Et sitôt endormie,
Rêve en cauchemardée de tempête,
De vent furieux,
De gouffre engloutisseur,
De Charybde en Cilla,
Et devient glace piégée,
En iceberg figé pour l’éternité.
Mais en son sein,
Pousse un arbre à caducée branchue,
Et chargée de feuilles.
Qui prend racine dans le fond sous marin,
Et remonte en surface,
Afin que je puisse m’accrocher.
Fini la dérive,
Je flotte au vent comme un drapeau.
J’étends les bras comme des ailes,
Je suis l’avion, pardon LA VION.
Vous savez celle du tableau,
Le dernier, avec ses outrances,
ses langues de folie,
ses hachures, ses « triures »,
ses « schiures »,
Et tous ses accidents,
Rouge- vert,
Et bleu blanc rouge de quatorze juillets.

Mon coeur joli
s'étiolite,
s'engouldisse,
et langue ses langueurs langoureuses.
Ô tristes journées trop chaudes,
Quand reviendront les vents frais de l'automne,
Reviendra par chez moi,
Lui,
Ré fa la!
Le Diable sixué,
ondibulé,
tentatif,
corrosif,
Le héros tronqué,
tronqueur,
menteur.
L'aveugle de la rivière avec tous ses mirages et toutes ses Rivièras,
Au goût de menthe mentholée,
mécaniqué tragique.
Mais j'ai terminé le rêve,
C'est triste, attristant,
les épopées manquées,
les trains que l'on croyait prendre, pour aller je ne sais où, sans savoir que l'on se trompait de route!
Mon chemin est tracé,
Ma boussole s'est bloquée vers l' Etoile à l'Etoile,.
et je me retourne,
Je reste face à mon Pont,
à Ma grand-Route!
A mon lopin de terre,
Celui que Claude dans son ETERNITE,
M'a légué!




Danielle jacqui

 

le mot de Laurent Danchin

chère Danielle, avez-vous reçu un exemplaire du dernier Raw Vision, avec une grande photo du "colossal d'art brut" ? John a tenu parole, et j'en suis bien content. Où en est-on chez vous ?

Amitiés

Laurent

 

le courrier de Roger Frosini


...pour vous remercier de votre travail; pour la persévérance dont vous apportez la preuve depuis des années. Car je présume que les choses ne doivent pas toujours être aisées, au milieu de tant d'incompréhension, d'étroitesse de vues, de train-train routinier, de "bien-peint, bien-dessine", bref :d'académisme étriqué.
Merci, sincèrement;
R.F.
PS: en Pièce Jointe: un modeste cadeau, mon simple hommage à Joan Miro réalisé sur / ordinateur. Pas"bien-peint, pas bien-dessiné"

 

Le courrier de Jean-Gabriel Barachant


Quand on s'acharne, je l'ai toujours vu, on a la victoire" (Sœur Emmanuelle). Voilà la petite phrase dont je te parlais le 25... Tu es donc sur le bon chemin! Puisse celui-ci t'amener le plus tôt possible dans la réalisation du colossal, qui est l'art particulier que tu as dans le don de transmettre un regard certain du bonheur. Mon petit tour chez toi l'autre jour m'a ravi, je te le dis et le redirai, autant de fois que la vision d'un de tes tableaux me fera le même effet de coloration brute de l'âme, sans jamais pouvoir s'accoutumer de cette singularité exemplaire. Je rêve d'en voir un jour toute une exposition; un mur de de joie!
Bises
Jean-Gabriel

Réponse de danielle
Merci.
En ce moment les choses sont difficiles pour moi, et les encouragements surtout quand ils sont prononcés avec un talent tel que le tien, me vont droit au coeur.
Cela me rassure, aussi, par rapport aux prises de positions fermes et souvent dures, de la la femme et de l'artiste que je suis, et qui facilitent souvent une grande barre d'incompréhension.
Merci.
danielle.

 

danielle jacqui "aura sa façade de gare mais pas à la gare".


Je ne peux pas transférer les messages que je reçois quant au" Danielle jacqui aura sa façade de la gare mais pas à la gare", tant cela fait vague chez les partisans de mon projet. Cette décision ne fait pas l'unanimité, loin s'en faut.
Merci de continuer à vous exprimer...
On fera un livre!
c'est une belle aventure!

28.6.09

 

La brocante.

J'ai semble-t-il outrepassé les convenances ordinaires en demandant la parole, l'autre jour après le discours officiel d'une personnalité que je respecte profondément.
J'en étais désolée, et en même temps, je me sentais comme missionnée à devoir le faire!
Mon propos était de souligner la présence remarquable de mon copain Roland, venu tout exprès de Sarrians,....... il fallait le faire! Pour venir m'encourager!
Il faut bien réfléchir à faire déplacer les gens pour que ce soit des instants rares.......parce que par les temps qui courent les gens qui ainsi éffectuent des déplacements de ce type ont du mérite.
Et nous fumes un peu courts!........................
Roland et Christine étaient nos amis et confrères à Claude et à moi-même lors de nos marchés de brocante.
Nous prenions nos espaces côte à côte la plupart du temps et cela a duré des années.
en pratiquant tous les rituels des déchargements, des installations des "tout le jour debout" des échappées au restaurant du marché pour prendre le café" des histoires de brocanteurs et des remballages.
A la brocante il peut y avoir des espaces de même surface avec des marchandises d'une valeur totalement différente, et par conséquent des gains qui n'ont rien à voir.
Il y a des gens riches et des bien pauvres.
La vie sur les marchés est dure.
Le "marché de gros" était notre rendez-vous mensuel, il y faisait souvent extrèmement froid.
Je voulais saluer les brocanteurs qui par leur contribution de toutes les façons possibles ont contribué des années durant à la vie, à la survie de ce lieu difficile.
J'y suis allée ce matin encore et je peux dire que cela ne respire pas toujours la rose au bord des stands, nous qui stationnons là-bàs le savons bien!
les pauvres brocanteurs étaient obligés d'envoyer de l'eau chaude dans les bouches des égoûts au bord de leur espace, et ils décourageaient!
J ai vu de fort belles choses, sur ce marché-ci, à des prix plus que raisonnables..
Ma vocation n'est plus d'acheter.
Je dois toujours m'en raisonner!
Il est difficile de sortir d'un conditionnement, et on est toujours menacé de risquer d'en "repiquer"!
je me disais, laissant filer mes pensées, que ce serait bien si l'on pouvait se servir selon nos envies, profiter quelques temps de notre découverte et la retourner au gré de notre satieté!.................... (je suis une idiote, mais cela tout le monde le sait!)ma pensée à présent surtout est tellement consciente de l'inutilité de s'approprier les choses.
Plus j'avance en âge et mieux j'entre dans cette dimension.

J'ai hésité fortement devant une étoffe tissée merveilleusement en Orient, pardon je ne me souviens pas du pays dont il s'agissait//.......
Le marchand m'a expliqué que c'était une jupe qui avait été démontée.
J'en aurais fait un châle par dessus manteau.......

Sans être exagérée la somme était déjà importante, je me suis retenue!
J'ai aussi vu une bande festonnée et brodée avec des roses, au point de croix sur laquelle j'avais hésité voici quelques mois déjà.
J'avais imaginé pour cela une destination, mais c'était trop cher à mon goût, pourtant de retrouver la chose là, qui semblait m'attendre, c'était comme une provocation.
Mais je me suis aussi abstenue.

 

Boggero



Parmi les amis venus me rendre visite le jour de l'inauguration se trouvait BOGGERO.
Si j'osais (je ne lui ai pas demandé la permission d'en faire ainsi), je classerais BOGGERO en ORGANuGAMME.
Cet artiste s'est fait le chantre du récit pictural et écrit de l'aventure ouvrière, des chantiers navals de La Seyne, et des ouvriers de l'Usine Nestlé à Marseille.
Il a réalisé des milliers de peintrures.
Portraitisé tous les ouvriers de ces chantiers ou usine et réalisé des milliers de peintures sur son thème de prédilection.
sans jamais lâché le fil conducteur autour duquel se déroule son aventure artistique à laquelle il a donné ce caractére militant et passionné qui le caractérise.
Je peux aisément comparer ou rapprocher Guy Brunet et Boggero.
Et je les transmute dans ma catégotrie ORGANuGAMME.
Ces rapprochements faciliteront sans doute les lettrés qui chercheraient à cibler intellectuellement mon propos en la matière.
Il publie ici un livre qui se présente comme une BD à thème original, sur la vie quodienne des ouvriers, relatant sans doute des anecdotes qui l'habitent.
On passe des chantiers naval, à la manif dans Marseille, aux heurs et malheurs quotidiens des ouvriers et des gens simples, sur fond dessiné et écrit.
On rencontre là, les problèmes des travailleurs avec l'amiante et autres maladies de ce type.
Ce livre a pour titre "poumons d'acier"

Boggero a écrit en dédicace sur le livre qu'il a eu la gentillesse de m'offrir:.....................
J'ai beaucoup de chance de mon vivant d'avoir rencontré une artiste comme vous!
Un peu comme si j'avais rencontré Picasso ou Gaudi.

C'est trop gentil en tous les cas, mais pas de refus car j'ai l'impression d'avoir beaucoup besoin de la gentillesse des gens en ce moment particulier!

27.6.09

 

Si j'ai bien compris la gare....

..........la gare ne sera pas "forcémént" sur la gare d'Aubagne, mais il y aura une gare bis "danielle jacqui" appelée "vers un colossal d'art brut"!
Et nous nous mettrons sous peu au travail pour en déterminer le lieu!

26.6.09

 

l'inauguration phase 1



"dans la forêt lointaine on entend le hibou,
du haut de son grand chêne,
il répond au coucou
coucou!coucou!!!!!!"


Tâche de ne pas tacher la tache car la tâche est belle.
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photo 1 Serge Panarotto: Hervé Di Rosa, l'Illustrissime, et le Sympathique, tenant le micro....Merci!




Le discours de danielle.


Bonjour tous.
Un artiste reconnu de l’art Officiel, ce jour, par la tangente de Hervé Di Rosa, vient saluer l’art singulier, qui nous le savons bénéficie de toute sa sympathie, et je le remercie de sa gentillesse.
Comme je vous remercie tous ici, de votre chaleureuse présence.
Je vais tâcher de vous dire en sincérité comme je pense un peu tout de façon abrupte, en essayant de ne pas céder aux circonvolutions ambigües qu’engendrent les convenances sociétales.
Ce, parce que je suis à ma place d’artiste, et que en tant que telle j’ai responsabilité de l’exprimer.
Comme chacun, docteurs, journalistes, laboureurs, responsables politiques ou culturels, devrait être à sa place.
Suis-je inconsciente ? Non !
J’ai l’intuition du fait que l’artiste lorsqu’il est pensant, est là, en âme et conscience pour dire comme il imagine, comme il pense, comme il sent les choses.
J’ai éffectivement adressé à Monsieur le Maire d’Aubagne, et à Monsieur le Président de l’Agglo, un courrier, sur le conseil de celles et ceux qui m’entourent au sein de l’association des amis de Danielle Jacqui, qui ouvre la possibilité de pouvoir installer « le colossal d’art brut » ailleurs dans la ville qu’au fronton façade de la gare, afin de débloquer une situation qui perdurait depuis trop longtemps.
J’avais d’ailleurs déclaré tout au début de cette aventure, que si cette construction ne se faisait pas, je n’en gémirais pas.
Parce que, je suis consciente de la limite des choses, et du respect dû, aux choix des gens.
Tout simplement.
J’ai vocation à proposer des entreprises audacieuses comme celle-ci, pas à les imposer !
J’aimerais seulement, vivre dans un monde ou chacun serait clair à défendre ses idées, ou les idées des gens seraient écoutées, entendues, réfléchies.
Je suis vraiment très heureuse d’avoir eu cette incroyable opportunité en résidence d’artiste, de pouvoir réaliser en fin de vie, justement, ce à quoi m’avait conduit, tout cet énorme travail que j’avais réalisé au fil des ans.
Et je remercie évidemment très sincèrement et avec la plus grande intensité de sentiments, les décideurs politiques, qui m’ont permis cette avancée dans une aventure extraordinaire.
Je les remercie de la confiance qu’ils m’ont accordée, et j’espère qu’ils pourront à la fin, s’en féliciter.
Même si la réalisation artistique n’est jamais certaine, toujours sujette au doute, à l’inconnu du résultat de finalité !
Je regrette cependant, d’avoir été escamotée des mois durant, retirée de la scène, cachée en quelque sorte, et d’avoir ainsi été empêchée de défendre, mon projet, et ce pourquoi, j’imaginais qu’il était d’ouverture et de prospérité pour la région et pour la ville.
C’est la raison pour laquelle même acceptant contre mauvaise fortune bon cœur, si nécessaire le déplacement de l’envisagement, vers un autre lieu qu’il reste à définir, je garde le doigt, poing…té en direction de la gare !
Parce que je n’en démordrai pas c’est le lieu phare !
Le symbole le plus fort, dont nous avons spécialement besoin pour nous ouvrir au monde.
Je forme le vœu, qu’ici vous en réfléchissiez encore, dépassant les discordes qui n’ont rien à voir avec le projet lui-même.
Tous, ensemble, pour la ville.
J’ai aussi écrit dans ce courrier que je ferai donation ou que je vendrais toute ma réalisation pour une somme symbolique, le moyen choisi n’étant pas encore déterminé par mes conseils et moi-même.
Je me dis que tout est bien trop compliqué.
Je suis obligée de me tracasser pour des choses qui me dépassent et que j’aborde simplement avec ma logique de simple femme, et d’artiste.
On en reparle !


J’espère que mon avancée, est l’ouverture d’Aubagne sur un développement artistique débridé qui notamment s’exprime fortement par le biais de cette opportunité ancestrale qui est pratiquée ici l’art de la terre.
Je veux remercier ici Le SPL, pour sa collaboration et souvent son soutien.
Je forme le vœu, qu’à la fin de ce « chantier » sur lequel, je m’éclate……….avec le soutien effectif de ma VP….. !
Je serai reconnue dans le monde que croyez-le j’affectionne, des céramistes et des santonniers.
Ce monde me tient à cœur.

.











Après l'annonce officielle "Il y aura la gare d'Aubagne danielle jacqui"...... Le journal "La Provence" titre
"danielle jacqui aura sa façade de gare mais pas à la gare"...........

Il y a deux façons d'aborder le problème.......
Positif:
le colossal en construction est prévu dans un délai assez bref.
Pour danielle jacqui, c'est énorme!
Cette décision en elle-même est inouie, belle, bonne!
A condition, que danielle jacqui reçoive l'assurance que la superficie de la nouvelle gare sera égale à celle de la gare en vrai!

Il est sans doute là, le "paradigme", l'ANGLE, qui annonce le changement de direction! (merci Michéle - P).
Une femme de chez nous, dont le nom ne parvient pas à s'écrire en rouge,aux yeux de certains, (difficile toujours de devenir prophète en son pays!)
arrive tout de même à initier, susciter, et presque réaliser un projet d'ampleur, et à canaliser autour d'elle des soutiens et plus, des co-initiateurs: merci Antoine Ronchin!)
Un projet qui n'est pas pré- distribué d'en Haut, tout là-haut si haut dans le ciel, si haut que l'on n'ose plus en contester.
Le projet a rencontré bien des aléas justement ici, parce que parti d"'en bas, il était plus facilementx contestable mais il a fait le tour des esprits, depuis tout ce temps..

En son point le plus haut la façade de la gare tout court, ou de la gare bis, mesure 12m je crois.
(à vérifier).
tellement consciente qu'il faudra des techniciens et de l'ingénierie pour le montage, j'avais laissé libre de décision le point de base de ce montage.
Mon ordonnancement, se construisait dans ma tête, et démarrait par les entourages des portes et des fenêtres qui délimitaient ensuite les espaces à remplir.
Mais se pose à ma réflexion, à présent une autre donne.
On commence par le bas.......sens montant ou par le haut sens descendant.
Parce que je ne construis jamais dans le désordre, que ce soit une peinture, une broderie, ou une façade.
Dans le jardin d'hiver, chez moi, et sur la façade, tout a toujours démarré par le haut, en sens descendant .

Bien que, pour le moment on ne sache pas tout à fait où, quand, comment, dans la ville ce sera installé.
Gageons que les grands "ordonnateurs" vont se décider rapidement.
Rallions-nous autour et de la bonne volonté des politiques dont la tâche de décideurs est difficile.
Il faut toujours du courage pour entereprendre!
DU COURAGE!
Réflèchissons le plus possible ensemble sur le lieu de destination, sur le (les) lieux de "montage", avec qui, quand, comment.
Ne nous chamaillons pas pour des histoires d'emplacements, de territoires convoités, par la discussion, nous devons arriver à des compromis qui satisfassent tout le monde.

négatif: La gare elle- même n'est pas prévisionnée, ce qui va décevoir et même révolter certains de mes amis les plus engagés.

il y a seulement une chose dont je sois sûre, c'est que les bonnes volontés qui désirent se rallier au projet pour le soutenir, sont les bienvenues.
Je suis pour me mobiliser sur le processus de montage et je laisse, le champ de la discussion qui peut continuer, sur le sujet de la gare ou non, à mes amis.
Je prends le risque de vouloir réussir.
C'est au résultat que je dois être attendue!
C'est mon challenge, c'est mon extrême difficulté.
C'est le résultat que j'espère offrir à cette ville, à sa direction qui ose prendre la décision de la réalisation tout comme à la population.

Un jeune visiteur musicien russe, visitant mon "océan de céramiques accomplies" l'autre jour m'a dit:
Cela me fait penser à Mozart....
Et il a expliqué:
parce que Mozart écrivait des partitions d'un seul trait et ne revenait pas dessus.
cela m'a fait grand plaisir.
C'est justement pour cela que je n'accepte pas l'idée qu'il puisse s'agir "de bricolage"!
Ce qui ne veut pas dire, que je ne me sente pas intimidée par l'énormité de ma responsabilité!

 

Marie............... (Ange) est venue jusque vers nous ce 25 juin dernier

photo Serge Panarotto

Marie du Blog comme tout le monde la nomme....on pourrait aussi dire Marie des blogs le sien "le blog de Marie" et "vers un colossal d'aart brut"!

24.6.09

 

petit courrier de Marie.

tu es à fond dansla préparation du moment fort de demain!! J'espère que tu liras quand même tes mails! je pense à toi très fort!
grosses bises
marie yours

 

a demain, marché de gros à La Tourtelle Aubagne11h du mat ou av ant si vous voulez mz rencontrer.






courriers de jean-Gabriel Barachant.

...........et en attendant..........Et bien super alors. Et pour le reste, dès que j'ai d'autres petites fenêtres sur le monde insolite, beau, ou créatif, ben je continue à t'envoyer mes petites bêtises alors! Moi j'aime bien en recevoir, c'est mon journal du matin, toujours inattendu.
Tiens ça me fait penser, rien à voir avec ce que je disais, mais j'y pense... IL y a chez Michèle un de tes tableaux. Magnifique! Et comme j'étais en train de le zieuter, Michèle m'a dit que tu ne faisais plus ce genre de peinture. Je l'appelle la peinture au peigne (bien qu'il s'agisse à mon avis de spatule, genre de celles qu'on utilise pour coller la moquette). Alors je voulais te demander : qu'en est-ce que tu te recoiffes en tableau? Je veux dire... j'aime tellement ces tableaux de toi faits avec cette technique! Ils sont... ça m'inspire la parlote écrite. Un jour faudra que j'en parle mieux. D'ailleurs je dois faire la photo de ton tableau pour Guernica; celle que j'avais prise vite fait la dernière fois n'est pas digne de figurer au catalogue. J'en profiterai pour revoir ces tableaux que j'avais vu chez toi, si tu le permets. Ils étaient à l'entrée par terre, sur la gauche, si mes souvenirs sont bons. Je sais qu'ils m'avaient à la fois impressionnés et fait du bien. Ils sont tellement vivant! Y'en a encore à dire sur toi, hou oui....
Bises
Gabriel


réponse de danielle

C’est sympa ! merci.
J’ai toujours pensé que ma peinture « au peigne » comme tu dis, car il serait plus juste de dire peignée, parce que mes outils sont très multiples et divers, (tu serais surpris….on pourrait faire une fiche technique sur mes diverses façons d’aborder la peinture à l’huile.)
était mon expression source ou à la source.
Mais je suis heureuse d’avoir su aller dans d’autres directions, sans cela j’étais menacée de ne pas avancer.
J’ai essayé d’en refaire ces temps derniers, mais je ne suis pas enchantée de ce que j’ai produit.
Je suis mal installée, et plein d’autres contraintes et puis je suis dans mon temps céramique et c’est si passionnant.
Sans doute que lorsque le temps est passé, c’est dépassé !.
Mais qui vivra verra.
Je les faisais de cette époque-là, et je savais que je mettais tout de moi à l’intérieur, si tout, qu’après je ne pouvais pas les vendre, c’était ma vie qui était là.
Bonsoir Jean-Gabriel.
Danielle


réponse de jean-Gabriel

Je comprends mieux alors... si tout de toi sont à l'intérieur! Ben ça se voit. Ton expression source est absolument magique et forte, elle est... intemporelle. On peut en faire le tour tous les jours et ne jamais s'y habituer, et ça, c'est rarissime. Bien entendu, tu as eu raison d'aller voir ailleurs si tu y étais, pour ne pas avoir l'impression de te laisser enfermer dans une voie unique. En tout cas, je ne considère pas cela comme un temps passé-dépassé. C'est juste que, en ce moment tu fais autre chose. Et tu le fais bien!
Bises
Jean-Gabriel.










23.6.09

 

préparation pour le 25 juin!










Viendras-tu me voir Clo, pour notre revanche au Marché de Gros de la Tourtelle le 25 juin à 11h du mat!

 

le courrier de Karine T.merci si le voulez de m'adresser chacune et chacun son badge!


Bonjour Danielle,



Zut ! Je suis inscrite depuis plusieurs mois à une journée ( jeudi,) sur les nouvelles technologies organisées par la région à Marseille.
Me voilà totalement partagée.. ! Car mon cœur me conduirait au marché de gros porter mon badge « amie de DJ » et mon devoir à la région.


la vie n’est qu’une succession de choix et les remettre en cause est une grande tracasserie !

Je vous embrasse et je joins le badge réalisé pour l’occasion pour contribuer à mon échelle à un petit soutien



Karine


réponse de danielle
merci Karine et merci à toutes celles et tous ceux qui arriveront avec leur propre badge amis danielle jacqui. pour être publié éventuellement sur le blog.

 

jeudi 25 juin au marché de gros à la Tourtelle.



Je serai présente dans mon atelier à partir de 9heures du matin.

MERCI DE VENIR NOMBREUX POUR ME SOUTENIR AU MARCHE DE GROS à LA TOURTELLE, JEUDI 25 juin à 11h du matin.
J'aimerais vous rencontrer un à un.
Si je vous ai reçu à la maison, si vous êtes parmi les innombrables enthousiastes devant mon travail merci de vous approcher de moi, portez un badge que vous fabriquez écrit ami danielle jacqui...
J'ai besoin de vous tous.
C'est une bouteille à la mer car je ne sais pas si ce blog a réellement un impact.
Je suis dans l'instant où j'ai besoin du soutien des gens amis.
Merci
danielle jacqui.

Si vous ne trouvez pas le chemin, merci de le demander à l'Office du Tourisme AUBAGNE.

22.6.09

 

merci de venir nombreux me voir le 25!

Ce matin j'ai eu droit à une aide de manutention, pour permettre une petite installation et rendre la circulation possible dans mon atelier encombré, à l'occasion du vernissage de jeudi 11h au marché de gros à La Tourtelle Aubagne.
J'ai donc pu tenter l'expérience d'un entourage de portes en visuel, un peu comme je l'imagine.
Pas simple du tout!
Cela me permet de vérifier que je suis devant un challenge impossible, à tous les niveaux!
Un folie!
Je savais jusque, et à quel point je devais être "pointue", mais je réalise ici de façon concrète dans quelle difficulté je me suis mise!
C'est très compliqué de visualiser car la moitié de mes pièces restent en carton et le reste heureusement en très grand nombre reste si concentré que je me noye un peu.
Je voulais monter le "monumental de l'amour" mais le carton 89 dans lequel doit se trouver une pièce éssentielle n'a pas été mis à jour jusqu'ici si bien que, je ne suis pas sûre d'arriver exactement à mes fins à ce sujet tout au moins pour jeudi.
Jusque-là, j'ai fabriqué dans ma tête mes visions et prévisions.
Ô la la!
Venez nombreux jeudi, j'ai besoin de votre soutien
J'ai besoin de votre soutien car je ne sais plus où mettre les pieds.
Je suis UNE ARTISTE,
Une ARTISTE seulement, mais une ARTISTE totalement.
Et dans ce monde on ne refait pas le monde parce que, "on l'imagine"!.
Parce que on apporte toute sa foi, tout ce que l'on peut présumer être son talent, sa force, ses capacités, en sinc&érité.
Le monde est plus fort que l'artiste!
Mais l'artiste seul sera broyé, tandis qu'entouré il peut arriver qu'il s'en sorte!
Merci de venir et merci de bien vouloir vous faire reconnaître!
merci.

 

Etoile du Nord (suite)

Etoile du Nord……..
Cela suscite aussi, un certain film…… et aussi un certain dortoir des filles !
Mais tout se mélange tant ce fut il y a longtemps.
Des figures mythiques qui remontent depuis l’adolescence jusqu’à se réveiller à l’énoncé de ce mot magique.
Etoile du Nord ».
Michèle Morgan, Pierre Blanchar…….........
J’avais l’occasion d’aller au cinéma avec ma mère lorsque je descendais à Marseille, et j’engrangeais……..
Revenant à la République des Enfants de Moulin Vieux, où j’étais pensionnaire, j’étais le soir après le coucher général, dans le dortoir des filles, la préposée aux histoires.
Je ne sais pas comment cela s'était fait, mais c'était devenu une habitude, presque une "charge, dont certains soirs je me serais bien passée, tant j'avais sommeil, mais cela deva&it me plaire aussi, cet auditoire!
L'ambiance était très curieuse car nous dormions les fenêtres grandes ouvertes même par les grandes et belles nuits d'hiver à la montagne.
Avec grand champ sur le ciel et les astres.
Je devais raconter les films du commencement jusqu’ à la fin.
J’étais sûre qu’au fur et à mesure beaucoup s’étaient endormies, mais il y avait toujours une voix pour dire : et alors…….Comment çà finit ?
Et puis je lisais en cachette les romans de Max du Veuzit…..J’adorais !
Je rêvais à « ce fiancé de rêve » qui généralement était un gentil monsieur caché sous les apparences d’un sombre et terrible individu qui ne se révélait qu’à la fin comme un Prince charmant.
Tous les soirs je disais une histoire et lorsque j’avais épuisé mon répertoire des films ou des romans visités, j’inventais.

21.6.09

 

le courrier de Marie qui a tout compris.



Bonjour Danielle,
je m'y retrouve bien dans ton histoire à propos de l'étoile du nord!! mais en fait c'est comme ça , on est comme on est et pis c'est inutile de chercher déguisement tralala, Faux semblants et compagnie ! de toute façon il n'en reste que goût amer dans la bouche puisqu'on sait bien que c'est pas là qu'on devarit être!! pas la peine de se voiler la face , c'est nécésaire de respecter sa Nature sinon on meurt!
je t'embrasse bon dimanche!
je vais voir ma mère qui m'en veut parce que je ne vais pas assez la voir!! Création oblige je me ferme un peu dans mon atelier pour la préparation de l'expo future!! Mais j'ai envie de lui montrer ce que je fais alors je lui apporte Madame Ba en visite aujourdhui
marie yours





répônse de danielle

exactement ainsi.
amertume sur le coeur!
histoire sans parole.
dans ma tête je démissionne.
C'est trop dur!
j'suis la poinçonneuse du métro, la caisse automatique, la toupie stupide.
Tu sais la toupie que l'on envoie en tournant les doigts pour voir combien de temps elle tourne.
Le caillou du ricochet, il a beau rebondir sur l'eau il finit toujours par se noyer.


y'à la queue au portillon et je dois descendre du train en marche.
Je marche, tu marches, il ou elle marche.

faire une pochette surprise, aprés inventaire et mettre ma casquette de marin pour m'en aller mariner ailleurs plus loin.

Heureusement il y a Michéle.
Elle me fait le coup du ballon d'oxygène!
Tu sais pas Marie, je crois que nous allons nous refaire le coup de "la Modeste collection, dans un super endroit!
On en reparle!




aeiou..





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